Alexei Emelin est conscient que son goût pour les mises en échec percutantes pourrait inciter quelques adversaires frustrés à l'inviter à se battre.

Le jeune défenseur russe assure toutefois qu'il refusera de s'abaisser à jouer leur jeu.

«Il n'y a aucune chance que je me batte», a indiqué Emelin au moyen d'un interprète, lundi, après l'entraînement du Canadien à Brossard. «Ça ne ferait qu'accroître le risque de subir une blessure grave.»

Bien au fait du surnom qu'on lui donne, «Boom», Emelin s'est dit d'avis que l'adaptation de la KHL à la LNH s'est faite sans heurts.

«Il y a les patinoires qui sont plus petites ici et le jeu est plus rapide, mais ce sont là des ajustements qu'il est normal de devoir faire. Dans l'ensemble, je n'ai pas eu d'adaptation majeure à faire», a-t-il affirmé.

Le défenseur gaucher de six pieds deux pouces et 233 livres, que le CH a repêché au troisième tour en 2004, s'est dit prêt à jouer à gauche ou à droite, avec n'importe quel partenaire de jeu.

Même si les joueurs tchèques peuvent généralement dire quelques mots de russe, il ne considère pas que jouer régulièrement aux côtés de Tomas Kaberle serait un avantage au chapitre de la communication sur la glace.

«C'est bien que je doive communiquer en anglais, parce que c'est une occasion de mieux apprendre la langue, a-t-il noté. Et c'est également bon pour ma confiance de jouer avec différents joueurs.»

Emelin a une mention d'aide et un différentiel de moins-3 en 22 matchs jusqu'ici cette saison. Il a eu droit à un minimum de 15 minutes de temps de glace à chacune de ses 11 plus récentes rencontres. Il a présenté un différentiel de plus-1 au cours de cette séquence.