Le vestiaire des Devils du New Jersey a longtemps été perçu comme un terrain miné pour les entraîneurs. Peter DeBoer est d'ailleurs le neuvième pilote de l'équipe en seulement six ans.

Or, en dépit d'une fiche qui n'impressionne personne (14-12-1), le nouveau capitaine Zach Parise croit que la relation entre DeBoer et ses joueurs laisse enfin espérer de la stabilité.

«Jacques Lemaire savait qu'il ne serait pas ici longtemps, a rappelé l'attaquant de 27 ans. Et ça n'a tout simplement pas fonctionné avec John Maclean. Avant cela, Brent Sutter avait choisi de retourner à la maison. Ce sont toutes des circonstances qui se sont accumulées.

«Maintenant, les joueurs ont acheté le système de Pete et tout le monde aime jouer pour lui. L'atmosphère est bien meilleure et ça respire davantage la confiance. Il y a dans la façon dont les joueurs ont répondu à ses demandes un signe de respect qui ne ment pas.»

À l'attaque

DeBoer avait été embauché par Jacques Martin pour diriger les Panthers de la Floride en 2008. Mais son système de jeu n'est pas aussi défensif qu'on pourrait le croire.

«Vous seriez surpris, soutient Parise. Depuis le premier jour, Pete nous encourage à attaquer et à être agressifs en échec avant. Il veut qu'on marque davantage. C'est agréable et rafraîchissant pour nous de jouer de la sorte.

«Nos arrières sont maintenant encouragés à aller appuyer l'attaque, ce qu'autrefois on ne voyait pas souvent par ici.»

Même si DeBoer a été un protégé de Martin, il nous confirme que le Canadien ne l'a jamais approché pour prendre la place de Kirk Muller comme entraîneur adjoint à Montréal.

Il s'est joint aux Devils en juillet et il a immédiatement mis l'accent sur l'enseignement. À cet égard, il laisse beaucoup d'espace à ses adjoints Larry Robinson, Adam Oates et Dave Barr.

«Ils apportent leur ordinateur portable dans le vestiaire pour faire du travail individuel avec les joueurs, note Martin Brodeur avec amusement. C'est l'une des saisons où il y a le plus de coaching ici.»