Brendan Shanahan insiste pour dire que Max Pacioretty l'a mal compris, mais l'attaquant du Canadien persiste et signe: le préfet de discipline de la LNH a comparé son cas à celui qui impliquait Matt Cooke et Marc Savard.

Shanahan a expliqué, lors d'une entrevue à la station de radio montréalaise anglophone TSN990, que s'il a fait mention des noms de Cooke et Savard pendant l'audition téléphonique avec Pacioretty, c'était simplement pour préciser que c'est cet incident qui a incité la LNH à se montrer plus sévère à l'endroit des coups à la tête cette saison.

Selon Shanahan, il a expliqué très clairement qu'il ne comparait pas ce dossier-là au coup qu'a porté Pacioretty à l'endroit de Kristopher Letang, le défenseur des Penguins de Pittsburgh.

Toutefois, Pacioretty croit encore dur comme fer que c'est le cas. Encore lundi, après l'entraînement à Brossard, il n'en a pas démordu.

«Nous n'avons pas soulevé le sujet, il l'a fait. Vous pouvez demander à mon agent (Alec Schall), au directeur général (Pierre Gauthier), a lancé Pacioretty d'un ton sec. Il a comparé notre cas à cet incident et nous, on l'a comparé à la mise en échec de Ryan Malone sur Chris Campoli.»

On sait que Malone a frappé Campoli à la tête, en match préparatoire cet automne, lors d'un match préparatoire disputé entre le Canadien et le Lightning de Tampa Bay. Malone n'a écopé d'aucune suspension même s'il était évident qu'il avait cherché noise aux joueurs montréalais pendant une bonne partie de la rencontre.

«Chaque cas est différent et la ligue fait de son mieux pour faire respecter les règles, mais ce n'est pas constant», a par ailleurs affirmé Pacioretty, lundi.

Shanahan a par ailleurs avancé que Pacioretty avait peut-être mal compris l'intention de ses propos parce qu'il devait avoir les émotions à fleur de peau pendant l'audience.