Max Pacioretty ne pourra pas jouer lors des trois prochains matchs du Canadien, présentés en Californie. Et il n'est pas très content.

Oui, Pacioretty était sur la glace avec les autres lors de l'entraînement de mardi, mais il ne sera pas sur la glace du Honda Center, mercredi soir à Anaheim. Le jeune attaquant est sous le coup d'une suspension de trois matchs pour sa mise en échec de samedi soir au défenseur Kris Letang, des Penguins de Pittsburgh.

La décision de Brendan Shanahan est tombée lundi soir et Pacioretty, de toute évidence, est encore sous le choc.

«C'est dur d'être d'accord avec ça, a-t-il commencé par dire après l'entraînement de mardi à Anaheim. On voit pourtant bien d'autres coups qui ne sont pas punis dans cette ligue... Je crois que je vais me la fermer.»

Ce que Pacioretty n'a pas apprécié, c'est que le patron de la discipline a comparé son coup à celui de l'impayable Matt Cooke à l'endroit de Marc Savard, survenu au mois de mars 2010. Savard avait subi une commotion cérébrale, mais la LNH [et Colin Campbell à l'époque] avait choisi de ne pas suspendre Cooke.

«Il a comparé mon coup à celui de Cooke sur Savard, et cela ne pourrait pas être plus loin de la vérité, a ajouté Pacioretty. Peut-être que j'aurais pu agir autrement, parce qu'on sent un vent de changement dans cette ligue par rapport aux coups à la tête.»

Le problème selon Pacioretty, c'est que la politique de la LNH à ce sujet n'est pas très claire, et qu'aujourd'hui, les joueurs ont du mal à faire la différence entre ce qui est légal et ce qui ne l'est pas.

«Je suis confus et je sais que plusieurs autres joueurs le sont aussi... Si on regarde la reprise, oui, on dirait un coup illégal, mais on voit aussi qu'il relève la tête et qu'il me voit arriver. Je ne frappe plus aussi souvent qu'avant, parce que je ne sais pas trop à quoi m'en tenir. On m'a appris toute ma vie à donner ce genre de mise en échec. On m'a appris à frapper le joueur qui coupe vers le centre. Il faut croire que le hockey a changé.»

Même s'il n'est pas d'accord avec les trois matchs de suspension, le jeune joueur du Canadien accepte le blâme sans problème.

«C'est ma faute et je vais m'arranger pour ne plus donner ce genre de mise en échec à l'avenir», a-t-il promis.

Pendant ce temps, c'est le mystère quant à la condition physique de Kris Letang. Le défenseur des Penguins n'a pas pris part au match de son club contre les Rangers de New York, mardi soir au Madison Square Garden, étant forcé de rentrer à Pittsburgh pour y être examiné de nouveau.

La direction des Penguins n'a toujours pas voulu dire si le défenseur est aux prises avec une commotion cérébrale.