Discret depuis le début de la saison, Brian Gionta a été l'employé modèle lors des matches à Ottawa et New York, en raison de son ardeur au travail. Le trio qu'il forme avec Tomas Plekanec et Max Pacioretty a certes été le plus menaçant.
Incapable de toucher la cible à Ottawa, Gionta a toutefois récupéré plusieurs rondelles en zone offensive ainsi que le long des rampes. C'était un signe avant-coureur.
À New York, avec un recul de 0-3, il a donné le ton en deuxième période. Des exemples, on en a plusieurs à offrir: vitesse le long de la rampe sur le but de Pacioretty; récupération de rondelle en désavantage numérique dans sa zone alors que les Rangers, avec une avance de 3-1, se faisaient menaçants ; intensité pour provoquer McDonagh et Lundqvist à commettre des infractions, ce qui a valu un but sur un avantage de deux hommes; but en troisième période démontrant qu'il fallait se battre jusqu'à la fin. Ajoutez à cela ses 8:27 minutes de travail sans faille en désavantage et vous avez un capitaine qui a prêché par l'exemple.
Quant à Plekanec, il a obtenu trois aides à New York, mais il a dépensé beaucoup d'énergie en désavantage pour effacer l'indiscipline de ses coéquipiers. Il a tout de même contribué en attaque en distribuant bien la rondelle, ce qui a permis à Pacioretty d'obtenir sept tirs au but.
Au sein du trio de Michael Cammalleri, David Desharnais et Erik Cole, les ailiers adorent recevoir les passes de Desharnais. On doit d'ailleurs souligner l'intensité déployée par ces deux ailiers. Des replis déficients de Cole et Desharnais à New York ont toutefois permis le but de Michael Del Zotto.
Quant au trio de Travis Moen, Lars Eller et Andrei Kostitsyn, il a produit grâce aux deux buts de Kostitsyn. Moen, lui, a été discret avec la rondelle, mais il a créé de l'espace avec son jeu robuste le long des rampes.
Dans le cas des trios de Desharnais et Eller, leur temps de jeu, surtout à New York, a été réduit à cause des nombreux désavantages numériques. Cole et Kostitsyn sont les plus touchés dans ces occasions.
Finalement, un petit mot sur le quatrième trio. On veut surtout parler de Petteri Nokelainen. Pour aider le Canadien, il doit faire mieux que 27% (2 en 7) dans le cercle des mises en jeu. D'autant plus qu'il a gagné un seul engagement en trois tentatives dans son territoire. De fait, dans l'ensemble, les centres du Canadien ont eu un rendement de 24% (12 en 51) dans leur territoire. Si on exclut Plekanec, les trois autres ont totalisé une fiche de 8% (1 en 12).
Si Nokelainen ne peut faire mieux, la porte sera ouverte pour un retour de Scott Gomez. On a l'impression que Jacques Martin ne perdra pas de sommeil s'il doit retirer Nokelainen et surtout Mike Blunden de sa formation.
Et les arrières
L'indiscipline et les faibles pointages mettent une pression énorme sur les épaules des arrières, et principalement sur le gardien Carey Price. Ce dernier a pu résister aux attaques répétées des Sénateurs à Ottawa, mais il a suffi d'un mauvais but accordé à Brad Richards à New York pour couler les siens.
Parmi les défenseurs, Josh Gorges, Hal Gill et P.K. Subban se sont démarqués pour des raisons différentes. Jaroslav Spacek a ressenti le poids des minutes additionnelles passées sur la patinoire tandis que les deux défenseurs suisses ont connu une semaine plus difficile.
Pour apprécier le travail du duo Gorges-Subban, il faut s'attarder aux batailles gagnées en espace restreint ainsi que les courses pour la rondelle remportées. D'accord, à l'occasion, Subban démontre qu'il a les défauts de ses qualités en étant trop individualiste.
Gill a pu encore une fois démontrer sa grande valeur en désavantage numérique. Mais son entraîneur aimerait bien que son équipe n'ait pas à imposer un tel fardeau à ce vétéran. Spacek, lui, excelle dans l'art du positionnement, ce qui donne l'impression de la facilité. Mais cette semaine,
il a commis quelques erreurs sur ce plan.
Quant à Diaz et Weber, on sera peut-être tenté de leur accorder un petit repos à la faveur d'Alexei Emelin. Diaz est plus vulnérable en raison de l'efficacité de Weber à la pointe sur le jeu de puissance.
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LE BULLETIN DU 6 NOVEMBRE
JOUEURS - NOTE - TEMPS DE GLACE - MATCHS
1- Brian Gionta - 7,8 - 19:54 - 2
2- Tomas Plekanec - 7,6 - 21:36 - 2
3- Erik Cole - 7,6 - 13:38 - 2
4- Carey Price - 7,4 - 59:41 - 2
5- Max Pacioretty - 7,4 - 17:45 - 2
6- Michael Cammalleri - 7,4 - 16:14 - 2
7- Josh Gorges - 7,3 - 22:28 - 2
8- Hal Gill - 7,3 - 21:11 - 2
9- P.K.Subban - 7,1 - 21:26 - 2
10- Lars Eller - 7,1 - 16:34 - 2
11- Andrei Kostitsyn - 7,1 - 14:17 - 2
12- Travis Moen - 7,0 - 16:16 - 2
13- Jaroslav Spacek - 6,9 - 19:04 - 2
14- David Desharnais - 6,7 - 14:52 - 2
15- Yannick Weber - 6,6 - 17:15 - 2
16- Raphaël Diaz - 6,5 - 17:20 - 2
17- Mathieu Darche - 6,5 - 8:39 - 2
18- Petteri Nokelainen - 6,2 - 5:33 - 2
19- Mike Blunden - 6,2 - 4:08 - 2
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LE BULLETIN GLOBAL (5 SEMAINES)
JOUEURS - NOTE - TEMPS DE GLACE - MATCHS
1-Carey Price - 7,4 - 60:09 - 12
2-Tomas Plekanec - 7,3 - 21:14 - 13
Max Pacioretty - 7,3 - 16:11 - 13
4-Josh Gorges - 7,1 - 21:00 - 13
Erik Cole - 7,1 - 14:41 - 13
David Desharnais - 7,1 - 17:00 - 13
Brian Gionta - 7,1 - 19:32 - 13
8-Travis Moen - 7,0 - 14:22 - 13
Andrei Kostitsyn - 7,0 - 15:12 - 13
P.K. Subban - 7,0 - 23:26 - 13
Michael Cammalleri - 7,0 - 17:23 - 10
Jaroslav Spacek - 7,0 - 15:38 - 8
13-Hal Gill - 6,9 - 18:24 - 13 -
Lars Eller - 6,9 - 15:06 - 11
15-Yannick Weber - 6,8 - 19:46 - 13
Raphaël Diaz - 6,8 - 18:10 - 13
17-Alexei Emelin - 6,7 - 15:57 - 6
18-Mathieu Darche - 6,6 - 10:50 - 13
Scott Gomez - 6,6 - 15:17 - 6
20-Petteri Nokelainen - 6,4 - 9:38 - 6
21-Mike Blunden - 6,3 - 6:17 - 6
Aaron Palushaj - 6,3 - 5:47 - 4
23-Andreas Engqvist - 6,0 - 6:55 - 7
NB: Seuls les joueurs avec un minimum de quatre (4) matchs sont inclus.