Les Bruins de Boston sont méconnaissables. Ils n'arrivent pas à trouver les solutions nécessaires pour se relancer et ils tenteront de profiter de leur passage au Centre Bell pour effectuer un virage.

Si vous avez l'impression d'avoir déjà lu ce premier paragraphe quelque part, c'est peut-être parce que lors des séries du printemps dernier, le Canadien avait pris les devants 2-0 à Boston avant que les Bruins ne renversent la vapeur en débarquant à Montréal.

«Plusieurs personnes font ce parallèle et je peux comprendre pourquoi, a indiqué Claude Julien. De nos neuf matchs, celui de jeudi à Boston est celui où nous avons eu la pire exécution. Or, c'était la même chose le printemps dernier lors des deux premiers matchs des séries face au Canadien. Nous ne ressemblions pas à l'équipe que nous devons être et c'est à Montréal que nous avons fait changer le vent de côté.

«Cela dit, on doit regarder des solutions adaptées à notre situation actuelle plutôt que de regarder des exemples de manières par lesquelles on s'en est sorti par le passé.»

Les champions de la Coupe Stanley sont présentement derniers dans l'Association Est et ce simple état de fait pourrait suffire à ramener chez euz un sentiment d'urgence. C'est du moins ce dont le Tricolore se méfie.

«Tout le monde a sa fierté, a rappelé David Desharnais. On n'aimait pas être derniers et ils n'aimeront pas ça davantage. Il faut s'attendre à ce qu'ils jouent du bon hockey.»

En vertu de deux victoires consécutives, Jacques Martin n'apportera aucun changement à sa formation. Le retour en santé de Max Pacioretty a d'ailleurs rendu la présence d'Aaron Palushaj inutile dans l'entourage de l'équipe, de sorte que le jeune attaquant a été retourné aux Bulldogs de Hamilton, samedi matin.

Pendant ce temps, c'est au tour des Bruins de brasser les cartes. Claude Julien a réuni David Krejci, Nathan Horton et Milan Lucic, son premier trio lors des séries de l'an dernier, de façon à recréer cette magie qui a tant souri aux Bruins l'an dernier.

Jacques Martin n'est pas le seul entraîneur à changer de combinaisons lorsque les choses ne fonctionnent pas à son goût !

En ce qui concerne l'identité de son gardien, Tuukka Rask a été le premier gardien à quitter la patinoire, mais Julien n'a pas confirmé qu'il serait bel et bien devant la cage de son équipe ce soir.

Chose certaine, c'est Carey Price qui affrontera les Bruins.

Subban ne parle pas tant que ça

Le combat de jeudi entre P.K. Subban et Brad Marchand continuait de faire l'objet de discussions dans les couloirs, même si les deux hommes ont involontairement eu l'air de fous du roi cherchant à divertir la foule.

Subban a reconnu après le match de jeudi qu'il avait tenté de passer le K.-O. à la peste des Bruins lorsqu'il a perdu pied.

«Une bien mauvaise tentative», a-t-il concédé.

Marchand est revenu sur le sujet, samedi matin, en disant que les deux joueurs essayaient de créer une étincelle pour leur équipe.

«Nous avons été coéquipiers au sein de l'équipe canadienne junior il y a quelques années, mais aujourd'hui nous sommes des rivaux qui essayons chacun de faire notre travail, a expliqué Marchand.

Selon ce dernier, le combat de jeudi n'a pas impliqué deux des joueurs les plus verbomoteurs.

«Subban ne parle pas tant que ça, c'est surtout qu'il attire les adversaires vers lui, a expliqué Marchand. Il fait du bon travail à les déranger et, à vrai dire, ses adversaires lui parlent plus que lui ne leur parle - ce qui est une bonne chose.»

Seguin: problème congénital?

Le portail bostonien d'ESPN.com a dévoilé une histoire, vendredi, à l'effet que les hanches de Tyler Seguin avaient un problème congénital qui, à long terme, pourrait le rendre plus vulnérable aux blessures, voire même écourter sa carrière.

Selon ESPN, qui disait tenir cette information de sources provenant autant de la ligue que des Bruins, l'attaquant de 19 ans est prédisposé à souffrir d'une blessure qui deviendrait dégénérative s'il ne s'appliquait pas à renforcer cette partie du corps.

«Je n'ai aucune idée d'où cette histoire est sortie, a commenté Seguin. Tout ce que je peux dire, c'est que je suis à 100% de ma forme. Je ne suis né avec aucune condition particulière ou quoi que ce soit.

«Cela dit, l'aine et la hanche sont des régions qui sont très taxées pour des joueurs de hockey et plusieurs joueurs éprouvent des malaises. J'ai moi-même du travail supplémentaire durant l'été afin de renforcer cette région du corps.»