Q) Si vous aviez la chance d'imposer un changement de règlement à la LNH quel serait-il?

J'interdirais systématiquement aux gardiens le droit d'immobiliser la rondelle et de causer un arrêt de jeu sur les tirs provenant de l'extérieur de la ligne bleue. Ça semble banal, mais ces immobilisations entrainent trop souvent des escarmouches autour du filet et brisent le rythme des parties qui sont déjà longues.

Q) Quelle est votre plus grande source d'inquiétude quand vous entrez au bureau: une révision négative de Brendan Shanahan, une réprimande du commissaire Gary Bettman?

R) Les blessures et la météo sont mes deux priorités le matin. Je ne veux pas perdre mes hommes au combat et je n'ai pas les effectifs suffisants pour composer avec les conséquences de vols perturbés ou carrément annulés en raison d'une tempête dans le nord ou d'une simple chute de neige dans le sud. Je suis plus branché sur le canal météo que sur les vidéos produits par Brendan Shanahan... qui sont fort bien faits cela dit.

Q) Votre pire moment en carrière?

R) «Le but décisif marqué par Brett Hull des Stars de Dallas en troisième période de prolongation pour remporter la Coupe Stanley contre Buffalo en 1999. Bill (l'arbitre à la retraite Bill McCreary qui partageait le travail avec lui lors de cette partie) et moi n'étions pas convaincus. La reprise vidéo a donné raison aux Stars, mais j'ai été longtemps hanté par ce but en raison du fait que de nombreux buts similaires avaient été refusés en cours de saison. Il n'y a rien de pire qu'un but controversé en fin de match. Mais en troisième période de prolongation, pour décider du champion de la Coupe Stanley, c'est difficile d'avoir pire comme situation. La seule bonne chose dans tout ça est que la LNH a clarifié le règlement au cours de la saison morte.»