Ce n'est que le cinquième match de la saison régulière mais, déjà, la visite des Sabres de Buffalo, ce soir au Centre Bell, prend des allures de match important aux yeux de certains membres du Canadien.

À commencer par Carey Price.

«Dans mon cas, après un match ordinaire comme celui que j'ai eu samedi soir, j'ai le goût de me racheter au plus vite, a expliqué le gardien du Canadien. En même temps, il y a eu le congé de dimanche, qui nous a permis à tous de faire le vide, ce qui est très bien. Mais j'ai le goût de me racheter, et j'ai hâte de le faire aussi.»

Samedi soir, en effet, Price avait eu bien du mal, au point de reconnaître après coup avoir donné trois buts trop faciles à l'Avalanche. À l'entendre, hier, Price, de toute évidence, veut connaître une grosse soirée contre les Sabres... et obtenir cette 100e victoire à vie qu'il a ratée l'autre soir contre le Colorado.

«Je vais être prêt. J'ai eu besoin d'oublier ce qui s'est passé samedi soir et, dimanche, j'ai regardé les matchs de la NFL à la télé pour tout oublier. Ça va, je crois que j'ai pu passer à autre chose...»

Se méfier des Sabres

Face aux Sabres, Price et le Canadien feront face à un club qui n'a perdu qu'une seule fois en quatre occasions cette saison. Ces Sabres affichent un visage un peu différent cette fois, et l'entraîneur Jacques Martin estime qu'il faut se méfier de cette équipe encore méconnue.

«Ils ont profité de la saison estivale pour faire de bonnes acquisitions, a expliqué l'entraîneur montréalais. Ils ont apporté de bons changements en défense, notamment en allant chercher Robyn Regehr et Christian Ehrhoff. Il y a aussi Ville Leino qui s'est joint à eux. Ils avaient déjà une bonne équipe la saison dernière et maintenant, ils ont une équipe redoutable.»

Dans le vestiaire du Canadien, hier midi, il a encore une fois été question du fameux concept de 60 minutes, concept plutôt simple, mais manifestement très dur à appliquer en situation de match. En gros, disons que tous les membres du CH sont conscients que la clé du succès passe par 60 minutes de qualité sur la glace.

Mais comment appliquer ce concept? Ça, c'est plus compliqué, de toute évidence.

«Nous avons besoin de comprendre ce qu'il faut faire afin d'obtenir du succès, a ajouté Jacques Martin. Si on se met à jouer comme on l'a fait l'autre soir en troisième période contre l'Avalanche, je vais être très heureux.»