Depuis de nombreuses années, les changements sont inexistants devant les buts de l'équipe canadienne de hockey féminin.

La décision de la gardienne Kim St-Pierre de prendre une année sabbatique afin d'avoir un enfant a toutefois créé une rare opportunité à cette position.

Il n'y a que cependant trois postes de disponibles, comparativement à six en défensive et 12 en attaque au sein de l'équipe canadienne féminine. Il faut beaucoup de chance pour participer à un match de la médaille d'or, surtout quand on tient compte du fait que les gardiennes ont très peu d'opportunités de se faire valoir en raison du calendrier de compétitions internationales limité.

Christina Kessler, de Mississauga, et Genevieve Lacasse, de Kingston, participeront au camp d'entraînement de l'équipe canadienne féminine cette semaine à Calgary, en compagnie des vétérans Charline Labonté, de Boisbriand, et Shannon Szabados, d'Edmonton.

Kessler, qui est âgée de 23 ans, et Lacasse, 22 ans, ont réalisé que la grossesse de St-Pierre a créé une opportunité qui ne se présente pas souvent. Elles veulent faire partie de l'équipe canadienne qui participera à la Coupe des Quatre Nations en novembre, ainsi qu'au Championnat mondial de 2012 en avril.

St-Pierre et Labonté ont occupé les deux postes sur l'équipe nationale pendant cinq ans jusqu'en 2009, soit jusqu'à ce que la Fédération internationale de hockey sur glace (FIHG) ne permette aux équipes féminines de compter sur trois gardiennes - comme c'est le cas du côté masculin. Szabados a attendu son tour pendant trois ans, occupant le poste de troisième gardienne du Canada aux principaux tournois internationaux.

Puisque l'entraîneur-chef Dan Church n'a pas la chance de placer ses gardiennes en situation de match aussi souvent que ses défenseurs ou ses attaquants, il les observe lors des entraînements afin de déterminer celles qui sont efficaces et confiantes. Szabados et Kessler étaient les seules joueuses sur la patinoire en compagnie de Church et de ses adjoints jeudi matin à Calgary.