Habitué aux voyages entre Hamilton et Montréal, Ryan White voulait un peu de tranquillité d'esprit en vue de la prochaine saison. C'est ce que le Canadien lui a accordé.

White, 23 ans, a donc dit oui à un contrat d'une saison avec le Canadien, pour 625 000 $. Il s'agit d'un contrat à un seul volet, ce qui lui offre une certaine protection contre les allers-retours trop nombreux en direction de Hamilton.

«C'est réconfortant, oui, a-t-il dit en téléconférence, mercredi après-midi. Pour moi, c'est un meilleur scénario que l'an dernier. Je crois que j'ai montré aux dirigeants du club ce dont je suis capable. Je veux continuer à m'améliorer la saison prochaine.»

La saison dernière, l'ailier droit du Manitoba n'a pas eu trop l'occasion de se faire valoir. Il n'a disputé que 27 matchs dans l'uniforme montréalais, contre 33 rencontres avec le club-école de Hamilton.

Le nouveau contrat à un volet lui permet tout de même de croire que son rôle avec le Canadien sera plus important cette fois-ci.

«Chaque année, il faut se présenter au camp d'entraînement avec l'objectif d'obtenir une place au sein de l'équipe... J'ai confiance, je crois que je peux apporter une bonne contribution au club. Je crois que je vais avoir la chance de jouer de façon régulière.»

White estime qu'il sera un joueur différent au moment d'amorcer le camp d'entraînement, en septembre.

«Mon degré de confiance aujourd'hui, si l'on compare avec la saison passée, c'est le jour et la nuit... J'étais plus nerveux au cours des premiers matchs de la saison dernière. J'ai gagné en confiance et je vais tenter de poursuivre dans cette direction. Je veux montrer aux dirigeants de cette équipe que je suis prêt.»

Choix de troisième ronde du Canadien au repêchage de 2006, l'attaquant de 193 livres a réussi 2 buts et 3 passes en 2010-2011. Il avait disputé 16 matchs avec la formation montréalaise en 2009-2010, récoltant 2 passes.

Ryan White n'a peut-être pas été un membre régulier du Canadien la saison passée, mais il a appris rapidement. Surtout, il a appris rapidement à détester les Bruins de Boston...

«Ça n'a pas été facile de les voir à la fin, avec la Coupe Stanley, a-t-il reconnu. Au premier tour, une couple de coups de chance ici et là, et peut-être que le résultat aurait pu être différent, nous aurions pu passer au deuxième tour... Tout ça va nous servir de motivation au cours de l'été.»