Les joueurs du Lightning et des Bruins poseront les patins sur la patinoire du St. Petes Times Forum ce matin après une journée de congé complète.

Une journée au cours de laquelle Vincent Lecavalier et ses coéquipiers se sont remis d'une nuit passée à bord de leur avion pour une envolée Boston-Tampa.

Débarqués à Tampa à 4h30 dans la nuit de mardi à hier, les joueurs du Lightning avaient grand besoin de ce congé. «Avec les matchs qui commencent à 20h15, tout est pas mal retardé. L'attente a été longue aux contrôles de sécurité, et on a aussi attendu une heure à bord de l'avion avant de quitter Boston. Je ne sais pas pourquoi, mais je sais que nous avions tous besoin du congé d'aujourd'hui», a assuré Lecavalier hier.

Même s'il aime maintenir la routine imposée à son équipe, l'entraîneur-chef Guy Boucher a reconnu qu'il était hors de question de convoquer ses joueurs au «bureau» hier. «Je me suis couché à 5h30. Le repos était bien plus important que le travail aujourd'hui», a souligné l'entraîneur-chef du Lightning lors d'une téléconférence.

«Certaines équipes préfèrent coucher sur la route et voyager le lendemain des matchs. Chaque club a sa façon de faire. Je ne sais pas s'il y en a une meilleure qu'une autre. L'important est que nos joueurs soient prêts et en forme pour le match», a ajouté Boucher.

Des informations obtenues hier laissaient entendre que la direction du Lightning a jonglé avec l'idée de passer la nuit à Boston, mais qu'il avait été impossible de trouver un hôtel pour loger tous les membres de l'organisation.

Dans le camp des Bruins, Claude Julien tenait à ce que ses joueurs passent la nuit à Boston. «Nous étions à Boston, je trouvais beaucoup plus souhaitable que les gars dorment une bonne nuit chez eux pour maximiser leur sommeil. Et on s'est contentés de voyager aujourd'hui. Samedi, nous jouons en après-midi. On va donc rentrer à Boston après le match.

«Mais si nous avons besoin de disputer une septième rencontre, on passera la nuit à Tampa après le sixième match pour maximiser le repos des gars.»