Tout comme l'an dernier, les Red Wings de Detroit, avec cette victoire de 4-3, ont forcé la présentation d'un cinquième match, dimanche, à San Jose. La comparaison entre les deux séries s'arrête à cet avantage de 3-1 pour les Sharks.

En 2010, les Red Wings étaient fatigués et ils avaient amassé toute leur énergie pour gagner le quatrième match. Cette fois-ci, les hommes de Mike Babcock, après un lent début, jouent de mieux en mieux. De plus, leurs as ont pris leur envol. Niklas Lidstrom, Henrik Zetterberg et Pavel Datsyuk viennent d'offrir deux grosses performances. Ajoutez à cela, le bon travail de soutien des Daniel Cleary, Todd Bertuzzi, Darren Helm, Patrick Eaves, Justin Abdelkader entre autres et les Sharks devront être alertes pour confirmer leur présence dans le carré d'as.

HORS-JEU

Les Red Wings ont complètement dominé le premier engagement en gagnant les batailles pour les possessions de la rondelle ce qui leur a valu une présence constante au filet d'Antti Niemi. De plus, même si Niemi est parcimonieux au niveau des retours, les Wings ont été aux aguets lorsque l'occasion s'est présentée. Ce n'était donc pas une surprise de les voir ouvrir le pointage sur un beau jeu de Bertuzzi qui a confus Douglas Murray avec un spin-o-rama pour ensuite déjouer Niemi à l'aide d'un beau tir du revers. Le seul problème, c'est que Bertuzzi a été devancé par Cleary à l'entrée du territoire. C'était un hors-jeu par quelques pouces. Il n'y avait toutefois aucune irrégularité sur les deux buts suivants, ceux de Lidstrom. Les Sharks ont réduit la marque à la suite de deux jeux horribles des Red Wings : le revirement de Helm à sa ligne bleue et ensuite la faiblesse de Jimmy Howard sur ce tir dévié par Logan Couture.

MOMENTUM

Ce but inscrit en fin de période, seulement 17 secondes après le troisième but des Red Wings a fait mal. Il y a un monde de différence entre une avance de 3-0 plutôt qu'une priorité de 3-1 pour entreprendre la deuxième période. D'ailleurs, les Sharks ont profité de cette erre d'aller pour mettre de la pression sur les Red Wings dans les premiers instants de l'engagement. Seules les visites fréquentes des Sharks ont cachot ont ralenti leurs ardeurs. Mais les Red Wings n'ont pas été en mesure de profiter de leurs trois jeux de puissance et les Sharks ont marqué le seul but de l'engagement, celui de Dan Boyle. Bravo à Boyle pour sa vision ! Mais haro sur Jiri Hudler qui a complètement raté sa couverture sur ce jeu.

FINALEMENT

Pour la troisième fois en quatre matches, les Red Wings ont entrepris la troisième période avec une avance d'un but. Et, pour la troisième fois, les Sharks ont égalé la marque. Mais cette fois-ci, les Sharks n'ont pas été en mesure de provoquer la prolongation. Helm a effacé sa faute commise en fin de première période en donnant la victoire aux siens. Mais, ironiquement, les Wings qui avaient accordé des buts en désavantage à leurs sept derniers matches ont repris leur erre d'aller en tuant deux punitions avant le but d'Helm qui était sur la patinoire avec Abdelkader et Eaves. Mike Babcock a eu la main heureuse en improvisant avec ce trio en fin de match.