L'an dernier, Chris Stewart attendait un appel qui n'est jamais venu.

Cette fois-ci, non seulement fait-on appel à lui, au championnat mondial de hockey, mais l'occasion est de taille. L'attaquant de 23 ans évolue avec John Tavares et Jeff Skinner, un trio sur lequel le Canada devrait beaucoup se fier pendant le tournoi.

Sa description des tâches n'est pas très compliquée.

«Ce sont tous les deux des joueurs de talent qui vont contrôler la rondelle, et moi je vais être le gros attaquant de puissance qui leur fait de la place,» a dit Stewart.

Les trois joueurs n'ont joué ensemble que pendant une partie du gain de 4-1 contre le Bélarus, vendredi, car l'entraîneur Ken Hitchcock essayait différentes combinaisons.

L'arrivée de James Neal amènera plus de stabilité en vue du match contre la France, dimanche matin. Ce dernier jouera avec Rick Nash et Matt Duchene, ce qui permettra de garder Stewart avec Tavares et Skinner. Une troisième unité pouvant marquer, soit Jordan Eberle, Jason Spezza et Evander Kane, rend le Canada assez redoutable.

Stewart, qui a marqué 28 buts à chacune de ses deux dernières saisons, est fier de représenter l'unifolié.

«C'est la première fois, a t-il rappelé. L'an dernier j'étais un de ces gars qui allait peut-être être appelé, mais ce n'est pas arrivé. Cette saison, quand on voyait que nous n'allions pas atteindre les séries (les Blues), ça a commencé à me trotter dans la tête un peu.»

Peu avant la date limite des échanges en février, Stewart a fait partie d'un échange à plusieurs joueurs, passant du Colorado à St. Louis.

Le geste l'a surpris - «j'avais acheté une maison à Denver, et je pensais que j'étais un morceau important de l'équipe là-bas», mais il s'est rapidement senti chez lui avec les Blues, notamment parce qu'il a emménagé dans le même condo où habitaient déjà un bon nombre de se coéquipiers.

Parmi eux se trouvent les défenseurs Carlo Colaiacovo et Alex Pietrangelo, qui font tous deux partie de l'équipe canadienne.

«Nous passons beaucoup de temps ensemble à St. Louis, a dit Pietrangelo. Il m'a un peu pris sous son aile, si on peut dire. Nous avons beaucoup joué ensemble cette année et nous habitons sur le même étage, alors il y aussi de la chimie en dehors de la glace.»

James Reimer sera de retour devant le filet canadien, dimanche, après avoir stoppé 21 tirs contre le Bélarus.