Les joueurs de hockey n'ont pas vraiment le temps ces jours-ci de répondre au questions des policiers concernant la sévère mise en échec que le défenseur des Bruins de Boston Zdeno Chara a infligée à l'ailier gauche du Canadien Max Pacioretty, le 8 mars dernier, a fait savoir le porte-parole du Service de police de Montréal (SPVM), jeudi.

Selon le porte-parole du SPVM, Ian Lafrenière, Chara ne sera même pas interpellé lorsqu'il arrivera en sol canadien en vue du match de lundi à Montréal. Il a de plus ajouté que le joueur ne serait pas arrêté non plus, ni même interrogé avant la fin des éliminatoires.

Tout en précisant que l'enquête se poursuivait, le sergent Lafrenière a précisé que cela pouvait être long, que plusieurs témoins étaient des joueurs de hockey dont certains du Canadien et qu'ils avaient d'autres préoccupations. Il a même posé la question: «Croyez-vous qu'ils sont vraiment disponibles à ce moment-ci pour nous parler?»

Des rumeurs en provenance de Boston faisaient état du fait que Zdeno Chara aurait à faire face à des accusations à son arrivée au Canada alors que d'autres laissaient à penser qu'il avait été blanchi.

Le 8 mars dernier au Centre Bell, le joueur du Canadien s'est fait écraser contre un coin de la baie vitrée par le défenseur format géant des Bruins. Max Pacioretty a subi une commotion cérébrale et une fracture d'une vertèbre.

À la demande du ministère de la Sécurité publique, le SPVM a ouvert une enquête sur la violente mise en échec infligée à Pacioretty. Les résultats doivent ensuite être transmis au Directeur des poursuites criminelles et pénales, qui devait déterminer si des accusations criminelles seront portées.

Chara a reçu une pénalité de cinq minutes pour interférence et une pénalité de partie pour mauvais conduite, mais il n'a pas été suspendu par la LNH par la suite.

De son côté la victime qui se remet tranquillement a déjà exprimé le souhait qu'il n'y ait pas de poursuite.