Le nouveau protocole de la LNH concernant les commotions cérébrales entre en vigueur à compter des matches de ce mercredi soir, soit environ 48 heures après que le commissaire Gary Bettman ait annoncé de nouvelles mesures.

«Les joueurs montrant des signes de commotion cérébrale doivent aller au vestiaire avec un docteur et un thérapeute, et ensuite tous les critères sont passés en revue, a dit le directeur général des Predators, David Poile, au terme des rencontres des directeurs généraux de la ligue, mercredi. Ils devront passer un test, et il faudra leur laisser un peu de temps pour s'assurer qu'ils soient alertes, et qu'ils soient prêts et disposés à retourner sur la glace.»

Jusqu'à maintenant, les thérapeutes pouvaient procéder à un test rapide avec les joueurs sur le banc. Un autre élément nouveau est que les tests ne doivent pas être faits à la hâte.

«Vous prenez une pause de 15 minutes - c'est un énorme changement, a dit Poile. C'est un changement très humain, dans le but de s'assurer que la bonne décision est prise.»

Le changement au protocole en cas de commotion cérébrale est un aspect majeur du plan en cinq points annoncé par Bettman lundi.

Il reste quand même des détails à définir. Le directeur des opérations hockey Colin Campbell a laissé entendre que des dossiers en suspens ont transformé le protocole des commotions en sujet d'actualité.

«Oui ils travaillent encore sur le protocole, mais il entre en vigueur et les détails sont en train d'être définis, a dit Campbell. Ce n'est pas facile. Comment définir s'il y a commotion cérébrale? Je ne veux pas m'aventurer là-dedans à ce point-ci. Nous travaillons encore là-dessus.»

Les équipes essaient encore de cerner comment les changements pourraient affecter leurs façons de faire. Le DG des Penguins Ray Shero a dit qu'il songeait à faire voyager un médecin avec l'équipe, car cela créérait une situation un peu inconfortable si un médecin d'un autre club devait prendre une décision concernant un joueur de l'autre équipe.

Bien qu'on ne s'attende pas à ce que le nouveau protocole soit parfait - certaines commotions cérébrales peuvent ne pas être décelées en 15 minutes, dans la ligue, on le voit comme un pas dans la bonne direction.

«Nous ne serons pas sûrs à 100%, mais je dirais que c'est un grand pas de fait pour nous assurer que les joueurs sont en santé, a mentionné Poile. Habituellement après 15 minutes un joueur va savoir s'il se sent bien ou pas. C'est vraiment un pas dans la bonne direction.»