Les Panthers de Floride ont évincé sept joueurs de leur formation au cours des dernières semaines. Steve Bernier aurait pu s'ajouter à cette liste. Boudé par toutes les équipes de la LNH qui pouvaient le réclamer au ballottage ou l'obtenir dans le cadre de l'une ou l'autres des transactions conclues par le DG, Dale Talon. Bernier reconnaît d'ailleurs qu'il a vécu des jours éprouvants.

À la dernière année d'un contrat qui lui garantit un salaire de 2 millions, Bernier, qui endosse déjà l'uniforme d'une quatrième équipe en six saisons seulement dans la LNH, sera joueur autonome avec compensation l'été prochain.

«J'aimerais beaucoup rester ici. L'équipe vient d'effectuer un virage intéressant et j'ai jusqu'à la fin de la saison pour faire mes preuves», a dit hier l'attaquant de 25 ans.

Choix de première ronde des Sharks de San Jose en 2003 (16e rang), Bernier n'affichait que 14 points en 51 matchs avant d'affronter le Canadien. Attaquant de puissance qui multipliait les points dans les rangs juniors, Bernier n'a jamais récolté plus de 32 points en une saison dans la LNH.

«Ce qui n'a pas fonctionné? Je ne sais pas, mais je me suis souvent posé la question. J'espère pour le mieux en me disant que les points vont venir.»