Il est beaucoup question du match à l'extérieur que le Canadien livrera aux Flames de Calgary, dimanche. Mais d'ici, il affrontera les Oilers à Edmonton, demain, et les hommes de Jacques Martin auraient intérêt à ne pas regarder trop loin en avant.

Il y a deux points à récolter d'ici dimanche face à une formation qui n'a remporté que trois de ses 15 derniers matchs...

«On a battu les Canucks de Vancouver et les Flames à Montréal, mais on a perdu en surtemps face aux Oilers, a rappelé Martin. C'est une équipe jeune qui vient de battre les Stars de Dallas et qui possède trois bons trios.»

Le Tricolore a tenté de garder la tête hors de l'eau, mardi face aux Sabres de Buffalo, en dépit de l'absence de quatre défenseurs réguliers. Mais le fait que l'équipe retrouve Hal Gill au cours du voyage de trois matchs dans l'Ouest sera certes bien accueilli.

«Je doute que ce soit à Edmonton, mais on aura ensuite des journées sans match avant les parties à Calgary et Vancouver, a mentionné Jacques Martin à propos de Gill et de Michael Cammalleri.

«J'imagine qu'on devrait les retrouver dans l'un de ces deux matchs.»

Jaroslav Spacek, lui, n'a pas accompagné l'équipe dans l'Ouest canadien, ennuyé par une blessure au bas du corps. Il continuera de subir des traitements car il est incapable de chausser les patins à l'heure actuelle.

Gill reconnaît que l'absence de Spacek exerce une certaine pression sur lui.

«Le plus difficile, c'est de ne pas laisser des facteurs comme ceux-là entrer en ligne de compte, a reconnu le grand défenseur. Je ne veux rien brusquer et prendre les bonnes décisions, mais en même temps, c'est la nature humaine de vouloir revenir le plus tôt possible.

«C'est la raison pour laquelle il est bon de s'en remettre aux thérapeutes pour ces choses-là.»

Gill n'est pas trop sûr du moment où sa blessure au haut du corps s'est déclarée. Ce qu'il sait, en revanche, c'est qu'il était trop amoché pour se battre face aux Bruins de Boston.