Boudé par la LNH qui ne l'a pas invité au match des Étoiles, Tomas Plekanec a reçu un baume étant considéré comme l'un des joueurs les plus sous-estimés de la Ligue par ses pairs. Un bel honneur.

Voilà que son nom est avancé à titre de candidat au trophée Frank-Selke remis annuellement au meilleur attaquant défensif du circuit. Un trophée instauré en 1978 pour récompenser son ancien patron Bob Gainey qui l'a gagné quatre saisons consécutives. Son ancien entraineur-chef Guy Carbonneau l'a remporté trois fois également.

Si Plekanec devait soulever ce trophée, il détrônerait l'as des Red Wings de Detroit, Pavel Datsyuk, qui est en quête d'une quatrième conquête de suite.

«Ce serait certainement un bel honneur, mais je ne pense vraiment pas à ça. Je me concentre à être un bon joueur dans les deux sens de la patinoire. Je me rends compte que c'est lorsque je suis bon défensivement que je produis offensivement. Ce n'est donc pas difficile pour moi de me motiver sur l'aspect défensif de mon jeu», a commenté Plekanec jeudi.

Après 51 rencontres, Plekanec domine le Canadien avec 17 buts et 42 points. Il domine aussi le Tricolore avec un différentiel de +13.

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Docteur Plekanec

Pour la deuxième fois cette saison, Brian Gionta connaît une relance offensive depuis que Jacques Martin lui a donné l'occasion d'évoluer à la droite de Tomas Plekanec. Devrait-on accoler le surnom «docteur» au centre tchèque qui semble en mesure de venir à bout de tous les maux qui frappent les attaquants du Tricolore?

«Ça n'a rien à voir. Je suis le genre de gars qui s'adapte facilement aux joueurs avec qui j'évolue. Quand on joue avec rapidité et intensité et qu'on fonce au filet, il est plus facile de se libérer, d'obtenir de bonnes occasions de marquer et de les maximiser...»

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Journée de détente

Jacques Martin a décidé d'offrir une journée de détente à ses joueurs au lendemain des remontées victorieuses aux dépens de Washington et de la Floride et à la veille du week-end du Super Bowl alors que les Rangers et les Devils se succéderont au Centre Bell.

Ce n'était pas un congé, puisque tous les joueurs ont assisté à une réunion d'équipe. Mais une fois la réunion terminée, trois joueurs seulement ont chaussé les patins: Carey Price, Lars Eller et Alexandre Picard.

Michael Cammalleri a aussi patiné en solitaire pour reprendre graduellement la forme. Il est toujours à l'écart en raison de la blessure à l'épaule subie à Buffalo le 18 janvier dernier. S'il a revêtu l'ensemble de son équipement, Cammalleri n'avait pas le feu vert pour décocher ses premiers tirs. Un retour au jeu en fin de semaine est donc écarté.