Les Capitals de Washington ont profité du match de mardi pour souligner l'intronisation de Dino Ciccarelli au Temple de la renommée. L'ancien ailier droit, dont la prolifique carrière l'a mené à 608 buts, a disputé un peu plus de trois saisons à Washington au début des années 90.

«Je n'étais pas le plus rapide, mais j'étais fonceur, je ne reculais devant personne et je me plantais devant le filet pour marquer des buts», a décrit Ciccarelli.

L'Ontarien de 49 ans, qui a été accueilli au Temple à sa huitième année d'admissibilité, garde un souvenir doux-amer de son passage à Washington. «Durant les séries de 1990, Kevin Hatcher et moi étions blessés et nous n'avons pu participer à la demi-finale. Si nous avions été en santé, l'histoire aurait été différente.»

Mais Ciccarelli, qui n'a jamais remporté la Coupe Stanley, a surtout eu du mal à digérer le retour des Penguins de Pittsburgh dans les séries de 1992, l'année où les Penguins ont remporté leur deuxième Coupe. «Nous menions la série 3-1 et nous étions même en avance dans le cinquième match, s'est souvenu Ciccarelli. Celle-là a fait vraiment mal. Quelques années plus tard, Paul Coffey - mon co-chambreur avec les Red Wings de Detroit - m'a raconté que Mario Lemieux avait pris les choses en main dans le vestiaire, disant à ses coéquipiers qu'ils n'iraient nulle part sans un meilleur jeu défensif. Lemieux a vraiment pris le contrôle de cette série-là et ça a été terminé.»

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Perreault: travail et habiletés

Le centre québécois Mathieu Perreault tente encore de faire sa marque avec les Capitals, lui qui avait eu un essai de 21 matchs l'an dernier. «Je suis à Washington depuis que Thomas Fleischmann a été échangé (au début décembre), a expliqué l'attaquant de 5'10 et 174 livres. J'alterne souvent avec Marcus Johansson pour les postes de deuxième et troisième centres et le coach gère notre temps de glace selon celui qui est le plus «hot» un soir donné.»

Le natif de Drummondville a beaucoup produit dans la Ligue américaine, mais il peine à s'imposer au niveau de la LNH. Avant d'affronter le Tricolore mardi, il avait été blanchi à ses neuf matchs précédents et revendiquait une fiche de cinq buts et trois mentions d'aide en 24 rencontres.

Mais Perreault, qui est âgé de 23 ans, ne s'en fait pas avec ça. «Les Capitals cherchent des travaillants, ils ne veulent plus juste se fier sur les habiletés offensives comme avant. Je crois que je peux apporter un peu des deux et ils aiment jusqu'à maintenant ce que je donne à l'équipe.»

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Une occasion pour Tom Pyatt

Le défenseur Alexandre Picard, du Canadien, a été laissé de côté pour la 12e fois en 14 matchs. À l'avant, le renvoi de Ryan White à Hamilton fait en sorte que le Tricolore ne dispose plus que de 12 attaquants, ce qui a forcé le retour dans la formation de Tom Pyatt, retranché lors des trois rencontres précédentes.

«J'avais bien joué contre Washington le printemps dernier et je voudrais bien retrouver ce niveau de jeu», a confié Pyatt, qui ne pense pourtant pas faire les choses différemment de l'an dernier.

Jacques Martin, qui avait été conquis par le jeu de Pyatt l'an passé, croit pour sa part que l'Ontarien de 23 ans fonçait davantage au filet auparavant. Pour le moment, en tout cas, Pyatt a le champ libre pour convaincre ses patrons qu'il sera en mesure de terminer la saison en force. Mais le temps commence à presser.