Parent, amis, anciens joueurs ou simples admirateurs du seul entraineur-chef de l'histoire de la LNH à avoir remporté trois trophées Jack-Adams avec trois équipes différentes rendront un dernier hommage à Pat Burns lundi prochain alors que ses funérailles seront célébrées en la Cathédrale Marie-Reine-du-Monde.

La cérémonie débutera à 14h30. Elle sera précédée d'une rencontre d'une heure au cours de laquelle sa conjointe Line, ses enfants Maureen et Jason de même que les proches parents de Pat Burns recevront les condoléances.

Depuis la confirmation de son décès, en début de soirée vendredi, les témoignages et hommages se succèdent à un rythme accéléré. Samedi, avant la rencontre, le Canadien lui a rendu un hommage digne et de bon goût. Un hommage qui a plu au capitaine du Canadien qui a remporté la coupe Stanley sous les ordres de Pat Burns au New Jersey en 2003.

Témoin de cet hommage, le grand Jean Béliveau s'est dit impressionné par la force et l'énergie déployées par Pat Burns dans sa longue lutte contre le cancer.

«C'est phénoménal d'avoir vaincu la maladie deux fois et d'avoir prolongé son troisième combat aussi longtemps. C'est une maladie terrible. Je le sais de première main à cause de ce que j'ai vécu avec ma gorge. Mais Pat a démontré un courage et une force vraiment impressionnants. Il était déjà connu et respecté des amateurs de hockey. Mais je crois que sa façon de se battre lui a valu l'admiration de tous et c'était émouvant d'assister à cet hommage», a témoigné le Gros Bill après la rencontre.

«On a vu tous les aspects de sa personnalité. Ça m'a fait tout drôle, car c'est un gars qui m'a beaucoup marqué. J'ai revécu de beaux moments en regardant ce vidéo», a lancé Brian Gionta.

On a d'ailleurs vu Gionta esquisser quelques sourires lorsque la conquête de la coupe Stanley avec les Devils s'est retrouvée à l'écran.

«J'ai eu ma part de difficultés avec Pat Burns. Il criait après nous quand il n'était pas content après une défaite. Il criait aussi après nous quand il était content après une victoire. Ce n'était pas évident. Mais on savait toujours à quoi s'en tenir avec lui. Cela dit, je réalise aujourd'hui qu'il m'a beaucoup aidé. C'est à ça que je pensais pendant la bande vidéo. En plus, je crois qu'il aurait vraiment aimé le match de ce soir. Un match serré, à son image. Il aimait ces batailles rangées qui se terminaient 1-0», a témoigné Hal Gill après la rencontre.

Les joueurs des deux équipes arboraient des PB sur leurs casques en hommage à Pat Burns qui a dirigé les deux clubs tout comme les Bruins de Boston et les Devils du New Jersey.