Alexandre Picard a côtoyé Luke Richardson pendant deux saisons à Ottawa: d'abord comme coéquipier, ensuite à titre d'entraîneur-adjoint la saison dernière.

Le défenseur gatinois était, encore hier, secoué par l'annonce du décès de sa fille Daron.

«J'ai appris la nouvelle dimanche seulement. Cela m'a complètement bouleversé. Derrière son côté dur, Luke est un sapré bon gars. Il est aimé de tous et il était très fier de sa famille. Sans vraiment les connaître, j'ai vu sa femme et ses filles très souvent autour du vestiaire. Sa fille était aussi une excellente joueuse de hockey. Luke la coachait d'ailleurs. Tout semblait tellement bien aller que je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'une tragédie pareille ait pu se produire», a expliqué Picard, qui cherchait un moyen pour transmettre ses condoléances à la famille.

L'adolescente de 14 ans s'est enlevée la vie au domicile familial, en banlieue d'Ottawa, dans la nuit de vendredi à samedi. Ses obsèques ont eu lieu hier.

«Je n'ai pas eu l'occasion de parler à Luke. Je suis convaincu qu'il est complètement atterré. C'est facilement compréhensible. J'espère de tout coeur qu'il trouvera la force pour se remettre de cette tragédie. Une chose est certaine, il a une belle carrière d'entraîneur devant lui. Il est un bon enseignant et il sait comment venir nous chercher. Il est adjoint en ce moment, mais je ne serais pas surpris qu'il devienne entraîneur-chef un jour. S'il le désire, bien sûr...»