Pour la première fois de la saison, les Canucks de Vancouver ont subi un jeu blanc, eux qui revendiquent la meilleure attaque massive de la Ligue nationale de hockey.

«Non seulement on n'a pas marqué à nos quatre avantages numériques, mais on n'a pas pu se servir de cet élément du jeu pour se donner une erre d'aller», a expliqué Henrik Sedin.

«Il faut tout de même rendre hommage aux joueurs du Canadien qui nous ont pressés en désavantage. De plus, leur gardien a été excellent. À notre bout, Roberto (Luongo) a fait plusieurs arrêts importants pour nous permettre de rester dans le match», a ajouté Sedin.

Selon le capitaine des Canucks, son équipe n'a pas joué son genre de match. «Nous avons été trop passifs. Il fallait provoquer davantage de choses en mettant de la pression sur l'adversaire.» Henrik a admis que ses insuccès dans le cercle des mises en jeu avec deux gains en 15 occasions (13%) n'ont pas facilité les choses pour son trio. «Ce n'est pas facile d'avoir à entreprendre la majorité des jeux en courant après la rondelle.»

Par ailleurs, son compagnon de trio, Alexandre Burrows, a noté que les Canucks avaient eu des chances surtout lors de descentes en surnombre. Mais il a admis que l'exécution avait été déficiente.

«Il aurait fallu profiter de ces occasions parce qu'en général, le Canadien ne nous a pas donné l'accès à l'enclave. Ils reculent à cinq devant leur gardien.»

Roberto Luongo, lui, voulait passer le plus rapidement à autre chose! «On venait de signer six victoires de suite. C'est donc décevant de perdre. Que ce soit à Montréal ou ailleurs, ce n'est jamais agréable d'encaisser un revers. De plus, on entreprenait un séjour de cinq matches à l'étranger. On aurait aimé démarrer par une victoire.»

Interrogé sur le travail des unités spéciales, Luongo a répondu: «On ne marquera pas quatre ou cinq buts à tous les soirs. Et Carey (Price) a fait des arrêts-clés. Quant à notre travail en désavantage, on a bien travaillé au cours de la rencontre. Sur le but (de Hamrlik), la rondelle a bondi sur la bande derrière mon filet et elle est arrivée directement sur son bâton. Ce sont des choses qui arrivent.»