Jacques Martin a été beau joueur après la défaite de 3-2 que venait d'encaisser son équipe aux mains d'Alex Kovalev et des Sénateurs d'Ottawa : il a rendu hommage à ses adversaires en disant qu'ils avaient mieux joué que son équipe.

Pas besoin d'avoir dirigé 1000 matchs dans la LNH pour arriver à une conclusion semblable.

Que non!

S'il ne s'était pas retenu, il aurait dit que son équipe venait de jouer un match affreux. Car c'est effectivement de ça dont on doit parler ici. Le Canadien n'a pas joué. En fait oui. Un peu. Il a disputé six ou sept bonnes minutes de hockey en toute fin de rencontre. Par moments, on a même cru que cette bande de joueurs ô combien imprévisibles allait faire oublier la partie terrible qu'ils disputaient en effectuant une remontée de deux buts pour niveler les chances et les assurer d'au moins un point qu'ils ne méritaient pas le moindrement.

Ce n'est pas arrivé.

Pourquoi décrier autant le match offert par le Canadien à ses partisans samedi?

Parce que l'effort n'était pas là.

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