Le prononcé de la sentence de Peter Pocklington, relativement à une accusation de parjure en Californie, a été reporté au 27 octobre. Le juge dit avoir besoin de plus de temps pour réviser une soumission de l'avocat de ce dernier, déposée en cour il y a quelques jours.

L'ancien propriétaire des Oilers d'Edmonton devait obtenir ses conditions de probation jeudi. Les procureurs recommandent une sentence de deux ans de probation, incluant six mois de détention à domicile avec surveillance électronique, et 100 heures de travail dans la communauté.

Pocklington, 68 ans, a plaidé coupable à un chef d'accusation de parjure, en mai, pour avoir fait de fausses déclarations et de faux serments relativement à sa faillite.

Il était passible d'une peine maximale de 10 ans de prison.

Pocklington a été arrêté à sa résidence de Palm Desert en mars 2009, pour avoir dissimulé des actifs lors de ses procédures de faillite, dans lesquelles il avançait être endetté de 19 millions $, et ne posséder qu'environ 2900 $ d'actifs.

Ses dettes comprennent 13 millions $ en prêts et intérêts que le gouvernement albertain dit avoir consenti à un abattoir qui appartenait à Pocklington, en 1988.

Il a omis de noter qu'il contrôlait deux comptes bancaires et deux entrepôts en Californie, selon des documents de la cour.

Pocklington a acquis les Oilers à la fin des années 1970. L'équipe a gagné cinq fois la coupe Stanley alors qu'il en était le propriétaire. Il a notamment orchestré l'échange de Wayne Gretzky aux Kings de Los Angeles, en 1988.