Vous vous souvenez, l'an dernier, de cette histoire du manque de défenseurs aptes à jouer du côté droit, et du fait que Jaroslav Spacek avait dû apprendre sur le tas?

Le défenseur tchèque a ravalé sa pilule toute l'année durant, mais il se présente cette année dans d'excellentes dispositions.

«Ça avait été un gros changement pour moi puisque cela faisait 11 saisons que je jouais du côté gauche, a rappelé Spacek, qui a maintenant 36 ans.

«Sans dire que j'étais complètement perdu, disons que ça m'a pris du temps à m'ajuster. Mais c'est fini tout cela. Je sens désormais que le côté droit, c'est mon côté. Même que je ne veux plus rien savoir de retourner de l'autre bord!»

Il faut comprendre qu'un tireur gaucher qui évolue du côté gauche a tout le jeu qui se développe devant lui. S'il est en possession de la rondelle, la perspective de la patinoire lui est grande ouverte. Or, s'il évolue du côté droit, ce ne sont plus les mêmes options qui s'offrent à lui.

«C'est pour cela que j'ai compris que la baie vitrée est notre meilleur ami!» a lancé Spacek, qui n'en est pas à une pointe d'humour près.

Une meilleure production

L'an dernier, à sa première campagne avec le Canadien, Spacek n'a récolté que trois buts et 21 points. On était loin du quart-arrière qui avait animé l'attaque à cinq des Sabres de Buffalo, la saison précédente, avec une récolte de 45 points...

Même s'il ne rajeunit pas, Spacek espère renouer avec ce genre de production.

«On ne se le cachera pas, Marc-André Bergeron m'a pris mon temps d'utilisation à la pointe la saison dernière et il a très bien fait, a indiqué le sympathique arrière.

«Cette année, j'aimerais bien être à nouveau le défenseur vers qui l'on se tourne, mais je devrai mériter ce temps d'utilisation.»

Après des mois d'inactivité, Spacek espère jouer un maximum de matchs préparatoires afin de retrouver son synchronisme.

Questionné sur le même sujet, l'attaquant Michael Cammalleri a été catégorique.

«J'ai besoin de quatre matchs, a-t-il dit. Deux en cours de camp d'entraînement et les deux derniers!»