À près de deux semaines de l'ouverture du camp d'entraînement, Carey Price n'a toujours pas de nouveau contrat en poche. Mais selon son agent, il n'y a aucune raison d'appuyer sur le bouton de panique.

Désirant répondre aux nombreuses inquiétudes et aux rumeurs qui circulent au sujet de son célèbre client depuis quelques semaines déjà, l'agent du gardien, Gerry Johannson, a envoyé un courriel à La Presse hier soir afin de rassurer les fans: les négociations entre Price et le Canadien se poursuivent.

«Nous continuons d'avoir des discussions positives avec les dirigeants du Canadien et nous faisons tous les efforts possibles afin que Carey signe un nouveau contrat», a expliqué Johannson dans le courriel.

Si Johannson a enfin choisi de sortir de son mutisme - le clan Price n'a jamais voulu commenter publiquement les négociations avec le Canadien depuis le début des pourparlers -, c'est avant tout à cause d'une rumeur explosive lancée hier sur Twitter par un journaliste de la CBC à Montréal. Selon cette dernière rumeur, le gardien du Canadien songeait à faire la grève s'il n'obtenait pas un salaire de 3 millions US la saison prochaine.

Totalement faux, selon Johannson. «J'ai entendu ça moi aussi, et tout ce que je peux vous dire, c'est qu'elle est ridiculement inexacte. Nous n'avons pensé à aucun autre scénario que d'obtenir un nouveau contrat pour Carey.»

On raconte en coulisses que le clan Price et le Canadien ne peuvent s'entendre sur le nombre d'années. Entre les branches, on a avancé l'idée d'un contrat de deux saisons pour 5 millions, des chiffres que Johannson a toujours refusé de confirmer.

Avec le camp d'entraînement qui approche à grands pas - il se tiendra du 18 septembre au 6 octobre -, il est de plus en plus évident que c'est le clan Price qui a l'avantage dans ce dossier. Puisque Jaroslav Halak, le héros des dernières séries, a été échangé, le Canadien ne possède plus de solution de rechange pour son poste de gardien numéro 1.