Gomez, Gionta et les autres

Fin juin, le Canadien obtient Scott Gomez des Rangers de New York, premier geste qui confirme la volonté de la direction de changer le visage du club. Suivront ensuite, par le marché des joueurs autonomes, Brian Gionta, Mike Cammalleri, Jaroslav Spacek et Hal Gill.

Le bon Serge

Fin septembre, l'énigmatique Sergei Kostitsyn refuse de se présenter aux Bulldogs de Hamilton, et est immédiatement suspendu par le Canadien. On dit qu'il va exiger un échange, on dit qu'il va se pousser en Russie, mais finalement, Kostitsyn se rapporte aux Bulldogs. Il sera rappelé en novembre.

Markov sur la touche

En partant, le CH reçoit toute une claque au visage : le défenseur Andrei Markov, souvent considéré comme le meilleur joueur du club, se blesse sérieusement au premier match de la saison. Il devra rater les 35 parties suivantes pour ne revenir au jeu que le 19 décembre.

Un bon petit départ

Le Canadien connaît un mois d'octobre qui sera à l'image du reste de sa saison: une fiche de 7-7, dont six victoires obtenues en prolongation ou en tirs de barrage. C'est là qu'on commence à parler d'un «bon petit club»

Glorieux Ă  l'occasion

Le match du centenaire, présenté le 4 décembre, permet de revoir les gloires du passé et un Canadien capable d'être glorieux à l'occasion, avec une solide victoire de 5-1 sur les Bruins de Boston. Malheureusement pour Jacques Martin, ce Canadien glorieux ne se présentera pas souvent cette saison.

Laraque dehors

Qualifié de «distraction» par Bob Gainey, Georges Laraque est congédié en janvier par le Canadien, après avoir marqué son seul but de la saison. Prix du congédiement: 1,5 million pour 2009-2010 et 1 million pour la saison prochaine afin de racheter de contrat.

La fin pour Gainey

En février, Bob Gainey décide qu'il en a assez. Il annonce sa démission et du coup, c'est son bras droit Pierre Gauthier qui se retrouve dans la chaise du DG. «J'ai fait de mon mieux à la tête de cette équipe «, déclare Gainey. En cinq saisons, ses équipes ont pris part aux séries à quatre reprises, mais elles ne sont jamais allées plus loin que le deuxième tour.

Pas de «C»

Pour la première fois de sa sainte histoire, le Canadien décide d'entreprendre la saison sans capitaine. À l'approche des séries, Jacques Martin ne bronche pas et déclare qu' il n'est pas question de poser un «C» sur un chandail. «On a d'autres chats à fouetter», explique-t-il.

Halak ou Price?

Cette question, fans et membres des médias vont la poser sans arrêt pendant toute la saison. Au final, les deux gardiens vont se partager le filet d'égale façon ou presque, mais c'est le Slovaque qui émerge comme le gardien numéro un en fin de saison et en séries. Début mars, Halak enfile six victoires de suite pour permettre au CH de préparer sa place en séries.

Une première en 17 ans

À la surprise générale, le Canadien élimine coup sur coup la meilleure équipe de la LNH lors de la dernière saison, les Capitals de Washington, et les champions en titre de la Coupe Stanley, les Penguins de Pittsburgh. Le Tricolore atteint ainsi la finale de l'Association de l'Est pour la première fois depuis 1993. Un parcours de rêve qui prend toutefois fin abruptement face aux Flyers de Philadelphie, qui éliminent la troupe de Jacques Martin en cinq matchs.