Avis au Canadien et à ses partisans : Jordan Staal se sent en pleine forme et son premier match disputé au Centre Bell, jeudi, après une absence de deux rencontres en raison d'une déchirure à un tendon du pied droit ne l'inquiète plus du tout.

«J'étais un peu anxieux avant le match. Mais dès ma première présence, j'ai pu pousser à fond. En plus, je me suis fait frapper solidement. Cette présence a dissipé tous les doutes qui m'habitaient. Je crois avoir disputé un bon match dans les circonstances, mais je serai en mesure d'en donner davantage à mon équipe demain (samedi) soir», a lancé Jordan Staal lorsqu'il s'est présenté devant les journalistes, flanqué de son compagnon de trio Matt Cooke.

Staal, qui n'avait encore jamais raté un match en carrière en raison d'une blessure, a été blessé en deuxième période du premier match de la série face au Canadien. Il a été coupé au pied par la lame du patin de P.K. Subban. Opéré d'urgence, on brandissait la possibilité qu'il soit perdu pour l'ensemble des séries.

Doit-on parler de guérison miracle dans le cas du jeune joueur de centre?

«Le genre de blessure et le fait qu'il ait été opéré laissaient présager le pire, mais peut-être que c'était moins sérieux qu'on le croyait», a indiqué Maxim Talbot après le match de jeudi.

«Je ne peux rien aggraver en jouant. Et la douleur est surmontable. Il n'y avait donc aucune raison pour prolonger mon absence», a assuré Staal qui avait disputé 383 des 384 matchs des Penguins depuis son entrée dans la LNH en 2006, lorsqu'il est tombé au combat vendredi dernier.

Sa seule absence était reliée à un retrait de la formation suivant une décision de l'entraîneur-chef de l'époque, Michel Therrien.

Comme tous les réguliers des Penguins, Staal et Cooke ont été confinés au gymnase. Ils ont aussi subi différents traitements en plus de prendre part à la réunion dirigée par leur entraineur-chef Dan Bylsma.

Bien qu'il soit conscient du sérieux de la situation, Staal refuse de céder à la panique.

«Nous sommes en séries. Tous les matchs sont difficiles à gagner, car toutes les équipes encore présentes tiennent à prolonger leur aventure. C'est normal que Montréal soit aussi combatif. Mais je suis d'accord avec l'ensemble de mes coéquipiers. Nous accomplissons de l'excellent travail sur la patinoire. Il faudra produire davantage, mais en jouant comme on le fait, nous sommes sur la bonne voie», a conclu celui qui compose l'une des meilleures lignes de centre de la LNH derrière Sidney Crosby et Evgeni Malkin.