Roman Hamrlik a mis les choses au clair, hier. Il ne joue pas blessé. Sa charge de travail en première moitié de saison ne pèse pas plus lourd sur ses épaules. Et l'absence de son partenaire Jaroslav Spacek n'est pas une excuse. Mais Hamrlik l'admet: il peut jouer mieux.

«Je n'ai pas beaucoup joué dans le dernier match », a déploré le défenseur de 36 ans, qui a été limité à 12:10 d'utilisation vendredi. «C'était une victoire importante et j'ai appuyé les gars, mais c'est frustrant de regarder le match au bout du banc. Demain (ce soir), ce sera un match encore plus important, je vais apporter ce que j'ai de mieux. Je sais que je dois en faire plus. Mais j'ai encore la confiance des entraîneurs et je suis sûr qu'ils vont me donner ma chance dans le sixième match.»

Selon Jacques Martin, les ennuis de son défenseur sont liés à la vitesse d'exécution. «Le jeu est tellement rapide, c'est une question de réactions, a noté l'entraîneur. Il faut jouer avec un niveau de confiance et d'exécution qui va lui permettre d'avoir du succès.»