De tous les ennuis qui minent les Capitals, l'attaque à cinq vient en tête de liste, loin, très loin, devant tous les autres problèmes qui semblent bien mineurs. Il faut dire que les Caps, avec un but en 24 occasions, ont marqué deux fois plus de buts en désavantage numérique qu'en attaque massive. «Le plus gros problème auquel on fait face, c'est que nous n'avons encore jamais traversé une séquence aussi noire en deux ans. On semble incapable de s'ajuster. On doit garder confiance et ne pas tout chambarder. Mais en même temps, Montréal fait des choses extraordinaires devant nous pour nous compliquer la vie», a indiqué Boudreau.

Avantage de la patinoire

Qui a dit que l'avantage de la patinoire était un atout précieux en séries éliminatoires? Après les 39 premiers matchs disputés dans les huit séries, les équipes évoluant à domicile présentent de fiches de 19 victoires et 20 défaites. Dans la série Montréal-Washington, seuls les Caps ont gagné à la maison. Ils ne l'ont fait qu'une fois après leurs remontées de 0-2, 1-4 et 4-5 pour l'emporter 6-5 en prolongation. «En séries, l'avantage de la patinoire ne veut rien dire. On pourrait jouer sur un volcan en Islande que cela ne dérangerait personne. Les gars donnent tout ce qu'ils ont, peu importe l'endroit où ils jouent», a indiqué Bruce Boudreau.

Carlson fait de l'ombre à Green

Les déboires autant défensifs qu'offensifs de Mike Green depuis le début de la série mettent plus en valeur encore le talent indéniable du défenseur recru John Carlson. Vendredi, Carlson a amassé sa troisième passe de la série. Il compte aussi un but. Ses quatre points doublent la récolte de Green (deux passes). Plus encore, Carlson occupait, avant les matchs d'hier, la deuxième place dans la LNH avec un différentiel de plus-8. Un de moins que Sidney Crosby et son partenaire défensif Tom Poti...

Présence «improbable» de Théodore à Montréal

Semyon Varlamov a accordé deux buts au Canadien sur les six occasions de marquer répertoriées par son entraineur-chef Bruce Boudreau. Mais ce revers, ce premier encaissé par le gardien russe aux mains du Canadien, ne devrait pas se traduire par un retour de José Théodore devant le filet des Caps en vue du match de lundi. «Je qualifierais d'improbable la présence de José devant le but», a indiqué Boudreau lors de son point de presse quotidien samedi. Battu par un Jaroslav Halak sensationnel - 45 arrêts - lors du premier match, Théodore a été retiré de la deuxième partie après qu'il eut accordé deux buts sur les deux premiers tirs du Canadien. Quant à Varlamov, il présente un dossier de 3-1 dans la série contre le Canadien et une fiche de 10-7 en carrière en séries éliminatoires. Il a accordé deux buts ou moins dans sept de ces 17 rencontres...

Loin des yeux indiscrets

Questionné sur l'aspect bénéfique du congé de deux jours qui sépare le match de vendredi et celui de lundi, Bruce Boudreau l'a accueilli avec joie. «Ça permettra à Éric (Bélanger) de pouvoir manger un peu. Pour le reste de l'équipe, cela nous donnera le temps de nous regrouper et de nous entrainer à l'abri des regards indiscrets», a lancé l'entraîneur-chef des Capitals en faisant référence à la présence, courte, mais ô combien remarquée et publicisée de Jacques Martin à un entrainement des Caps la semaine dernière au Centre Bell...