Rappelé au banc après avoir été victime de deux buts sur les deux premiers tirs, samedi, José Théodore devra patienter au moins jusqu'à mercredi avant d'amorcer un match devant ses anciens partisans du Canadien.

Depuis son départ de Montréal, José Théodore n'a entrepris qu'une seule partie au Centre Bell: le 21 octobre 2006 dans une défaite de 8-5 de l'Avalanche aux mains du Canadien. Un revers au cours duquel il avait accordé cinq buts sur 14 tirs en troisième période.

Boudreau refuse de se justifier

Bruce Boudreau a indiqué lundi beaucoup se fier aux statistiques et surtout aux commentaires de son entraineur des gardiens, Arturs Irbe, dans sa sélection des gardiens. «Comme tout entraineur, j'ai mes instincts et je leur fais confiance. Mais dans ce cas-ci, notre décision est beaucoup plus éclairée qu'une simple décision d'instinct. Cela dit, je n'ai pas de raison spécifique à vous offrir. Ce n'est pas comme si nous avions un Martin Brodeur ou un Roberto Luongo qui a gardé les buts 74 fois cette saison. La décision entre José ou «Varlie» est bien plus banale que si les Devils décidaient d'y aller avec Yann Danis lors du prochain match contre les Flyers», a plaidé Boudreau...

Douze petits nouveaux

Jacques Martin était fébrile à quelques heures de son premier match de série éliminatoire derrière le banc du Canadien. Il était loin d'être le seul à faire ses débuts en séries devant les partisans du Tricolore. Onze autres patineurs se retrouvaient dans la même situation: Bergeron, Cammalleri, Darche, Gill, Gionta, Gomez, Moore, Moen, Pouliot, Pyatt et Spacek. Jaroslav Halak en était quant à lui à un premier départ en séries au Centre Bell...

Pas question d'une retraite fermée

Bruce Boudreau s'est moqué de la rumeur selon laquelle il avait décidé de confiner ses joueurs dans un hôtel de banlieue pour les soustraire aux «charmes» de Montréal. «En 1979, alors que je jouais pour les Maple Leafs, la direction de l'équipe - Roger Crozier était l'entraîneur-chef - avait décidé de nous loger dans les Laurentides parce qu'il n'avait rien à y faire. On s'est fait éliminer en quatre parties. Je ne crois pas à ce genre de stratégie.»

Les paroles volent...

Bruce Boudreau n'en voulait pas le moindrement à Alex Ovechkin d'avoir mentionné que Jaroslav Halak tremblait après le premier but des Caps samedi. «Alex n'a rien dit de grave. Pas plus que Tomas Plekanec. J'aurais dit la même chose si j'avais été à sa place. Des choses bien pires se sont dites au cours de la saison contre Pittsburgh, Philadelphie et d'autres équipes. Elles n'ont jamais été reprises. La moindre chose est amplifiée en ce moment parce que nous sommes en séries. C'est tout...»