«Mesdames et messieurs, voici Jaromir Jagr!» a lancé Jaroslav Spacek, blagueur devant l'Éternel, lorsque Tomas Plekanec a fait irruption dans le vestiaire du Canadien, mercredi midi.

Tourner en dérision la petite tempête soulevée par le centre tchèque - et la riposte de José Théodore - était la chose à faire afin de clore le dossier.

Plekanec, en tout cas, avait bien hâte de tourner la page.

«J'en ai parlé à mes coéquipiers, ils ont ri de moi, mais on est tous sur la même longueur d'ondes et prêts à se mettre au travail», a mentionné Plekanec.

Le centre de 27 ans est avec le Canadien depuis assez longtemps pour savoir qu'en séries éliminatoires, les déclarations-choc se transforment en choux gras.

«Nous sommes à Montréal, ce sont les séries et c'est le temps de l'année le plus excitant, a rappelé Plekanec. C'est tombé sur une déclaration que j'ai faite, mais si ça n'avait pas été la mienne, ç'aurait été celle de quelqu'un d'autre.»

Selon lui, l'attention du Tricolore doit désormais se tourner vers une application rigoureuse du système pour parvenir à battre les Capitals de Washington.

«Si nous jouons en équipe comme nous l'avons fait au retour du congé olympique, nos chances seront bonnes, estime-t-il.

«Mais si nous jouons comme lors de nos derniers matchs, ce sera pas mal plus difficile.»