Pour une 13e année de suite, les Devils du New Jersey ont confirmé leur présence au bal de fin de saison en vertu de cette victoire de 4-2 aux dépens du Canadien, samedi soir, au Centre Bell.

«C'est bien pour les amateurs de statistiques, mais je ne m'attarde pas à ces choses-là même si c'est un bel exploit, a admis Jacques Lemaire. Je retiens surtout la manière de jouer de mon équipe».

«Or, on veut justement se présenter dans les séries avec quatre trios équilibrés qui peuvent produire. Je veux de l'intensité de la part de tous mes joueurs et je veux qu'on profite de nos chances de marquer», a-t-il expliqué.

Or, dans cette victoire face au Canadien, son jeu de puissance lui a donné deux buts en deux occasions. Voilà pour l'opportunisme. Et si son premier trio a profité du jeu de puissance pour s'inscrire à la feuille de pointage, les deux autres buts ont été l'affaire de deux trios différents. Voilà pour la contribution générale!

Finalement, on sait que Lemaire aime travailler à polir le jeu de ses joueurs. Et il se plait à faire d'Ilya Kovalchuk un joueur complet.

«Après sept saisons à Atlanta, il a certes pris quelques mauvais plis. Mais je ne veux pas le changer trop parce qu'il commencera alors à penser au lieu de jouer. Je lui rappelle seulement des choses simples comme de fermer les moteurs et prendre une bonne position en territoire défensif. Par la suite, c'est un gars explosif en attaque», a ajouté Lemaire.

L'explosion contre le Canadien s'est traduite par deux passes, trois tirs au but et neuf lancers vers le filet de Jaroslav Halak pour Kovalchuk. Dans ses poussées au filet, il a même forcé Roman Hamrlik à prendre une punition qui a mené au premier but de la rencontre, celui de Patrik Elias.

Chez le Canadien

Par ailleurs, dans le vestiaire du Canadien, on a reconnu qu'on doit être à son meilleur pour vaincre une équipe comme les Devils qui ne concède jamais un pouce gratuitement à ses adversaires.

«On n'a pas profité de nos chances. Contre une telle équipe, on ne peut pas rater ces occasions. Dans les séries, le jeu de puissance sera un élément important et il faut qu'il fonctionne pour réussir», a admis Marc-André Bergeron.

«Malgré tout, en raison de notre position au classement, notre sort est entre nos mains, a rappelé Michael Cammalleri. On vient de jouer quatre matches en six soirs. On aura donc un répit apprécié. Cela fait longtemps qu'on mène la LNH pour les matches joués».

«On prendra une journée de congé dimanche et on aura ensuite deux jours pour nous préparer pour les Hurricanes de la Caroline ainsi que nos trois matches en quatre soirs», a conclu Jacques Martin.