Jaroslav Spacek n'en démord pas: il aurait été plus heureux cette saison en jouant du côté gauche. Mais le vétéran de 35 ans a fait les ajustements qui s'imposaient et il joue présentement du bon hockey.

«Après 60 matchs, j'ai maintenant plus confiance du côté droit, a confié Spacek, hier midi. Je crois que je joue de façon plus disciplinée, plus déterminée et plus responsable.»

À mesure que la saison avançait, Spacek a progressivement cessé de tenter de longues passes transversales vers la ligne rouge. «Je m'en tiens maintenant à des passes plus simples, à 20 ou 30 pieds de moi. Je ne me pose pas de question, je refile la rondelle à ma première option de passe.»

Même si les résultats ne sont pas apparents sur la feuille de pointage, la différence dans le jeu de Spacek est marquée depuis la pause olympique.

«Je me sens bien et je me sens reposé», a souligné le défenseur tchèque qui, à l'instar de plusieurs vétérans, a grandement bénéficié des deux semaines de repos.

Jacques Martin n'est pas prêt pour autant à dire que Spacek joue à l'heure actuelle son meilleur hockey de la saison. «Il avait élevé son jeu en l'absence de Markov, alors que Roman Hamrlik et lui étaient opposés au meilleur trio adverse.»

En plus de la pause olympique, Spacek et Hamrlik ont aussi bénéficié d'un changement de stratégie au retour de ce congé. «Avec la progression de Josh Gorges et Ryan O'Byrne cette saison, de même qu'avec le retour d'Andrei Markov, nous sommes en mesure de déployer trois duos défensifs qui peuvent tous les trois contrer les meilleurs trios adverses», a expliqué Jacques Martin.

Résultat: la brigade défensive du Canadien n'a pas eu aussi bonne mine depuis longtemps.