Personne ne se plaignait dans le vestiaire des Canucks du départ de Dion Phaneuf vers Toronto. La transaction qui l'a chassé de Calgary permettra aux Canucks, comme aux autres joueurs de l'Ouest, d'éviter quelques solides coups d'épaule. Mais la transaction pourrait raviver les Flames.

«Ils perdent un gros défenseur capable de frapper. Mais ils se donnent plus de profondeur à l'attaque avec des gars comme Stajan et Hagman. Mayers est un joueur solide et Ian White est un bon défenseur. Nous avons huit points d'avance, mais il faudra les avoir à l'oeil, car tout peut changer très vite tellement le classement est serré dans les deux associations», indiquait Roberto Luongo.

Du pain et des Jeux

Roberto Luongo a quitté Vancouver, mais il ne peut chasser l'esprit olympique de ses pensées. «La ville commençait vraiment à changer, à apporter la touche finale pour les Jeux. L'atmosphère était fébrile et c'est bien évident que j'ai hâte de me retourner à Vancouver et de retrouver l'équipe canadienne. Ce sera un grand tournoi», a indiqué Luongo qui ne sait pas encore quel rôle il jouera derrière Martin Brodeur qui part avec une longueur d'avance au poste de numéro un.

Burrows-Auger: incident clos

Alex Burrows ne regrette pas les propos qu'il a tenus à l'endroit de l'arbitre Stéphane Auger après avoir été victime de pénalités douteuses qui ont coûté la victoire aux Canucks et que le Québécois a qualifié de vengeances de la part de l'arbitre québécois. Mais il a refusé de revenir sur le sujet. «J'ai dit ce que j'avais à dire et je crois avoir bien fait. L'équipe et mes coéquipiers m'ont supporté, mais à un moment donné ça doit cesser. Il ne fallait pas que ça devienne une distraction», a plaidé Burrows qui assure ne pas avoir été l'objet de représailles de la part des autres officiels.

Plus long voyage de l'histoire

Parce que son équipe, comme toutes celles de l'Ouest, est habituée de beaucoup voyager, Alain Vigneault ne perd pas trop de sommeil avec la grande boucle de 14 matchs que son équipe a entreprise samedi à Toronto. «Dans le fond, ce sont des séquences de huit et de six matchs qui seront entrecoupées de la pause olympique. On s'assure d'accorder les congés adéquats à nos gars et on ne quitte plus nécessairement la ville où nous jouons tout de suite après les matchs. Si c'est mieux de coucher une nuit de plus et de voyager le lendemain, c'est ce qu'on fait. Nous sommes arrivés à Montréal dimanche, parce que c'était jour de congé. On va se rendre à Ottawa après le match de samedi et voler vers Boston après le match de jeudi contre les Sénateurs. Comme toutes les équipes, nous avons notre part de deux matchs en deux et de deux matchs en trois soirs. Ce sont de beaux défis. Je suis toutefois plus vigilant avec les séquences de quatre en six ou de six en sept. Ces séquences me font plus peur parce qu'elles vont puiser plus profond dans les réserves des gars», a commenté Alain Vigneault.