Ben Maxwell a fait bonne impression l'an dernier lorsqu'il a disputé sept matchs dans l'uniforme du Canadien avant d'être retourné dans la Ligue américaine.

Cette année, il espère faire plus que bonne impression. Il espère se faire une place avec l'équipe.

«Je suis mieux préparé à faire face à la Ligue nationale. Je suis un peu plus gros, un peu plus rapide, un peu plus fort et je suis surtout beaucoup plus confiant et plus expérimenté que je ne l'étais l'an dernier. Je sais que n'ai pas récolté de point lors de mon séjour avec le Canadien, mais ces sept matchs m'ont permis de réaliser ce que la LNH représentait et ce que j'avais à accomplir si je voulais m'y installer pour de bon», a lancé le choix de 2e ronde du Canadien en 2006.

Recrue par excellence avec les Bulldogs l'an dernier - 22 buts, 58 points en 73 matchs - Maxwell affichait 11 buts et 34 points en 46 parties à Hamilton avant son rappel.

«J'ai commencé la saison lentement, mais les choses se replaçaient. J'ai été surpris, mais très heureux d'apprendre la nouvelle de mon rappel», a ajouté le jeune homme de Vancouver après son premier entrainement avec le Canadien.

Maxwell a été préféré à des gars comme Tom Pyatt, Ryan White et même David Desharnais qui ont effectué des séjours plus ou moins longs avec le Tricolore cette saison.

«Nous avons tenté des expériences cette saison qui nous ont permis de voir que les autres gars à Hamilton ne sont pas prêts à contribuer dans le rôle que Maxwell remplira. Il a amélioré sa force physique, il est plus engagé et on attend de lui qu'il compétitionne», a commenté Jacques Martin.

Le Canadien tient à Pacioretty

Max Pacioretty est avec le Canadien pour y rester. Et c'est justement pour garantir ses succès futurs que le Tricolore a décidé de le céder à son club-école de Hamilton.

«On ne veut pas le perdre», a répondu Jacques Martin lorsqu'on lui a demandé d'expliquer la rétrogradation du choix de première ronde (22e sélection) en 2007. Une rétrogradation qui pourrait se prolonger jusqu'à la fin de la saison.

«Max a de belles habiletés, il travaille bien, mais on croit que son développement sera accéléré à Hamilton. N'eut été des blessures et des contreperformances de quelques joueurs en début de saison, il n'aurait sans doute pas disputé autant de partie avec nous. Il est passé de l'école secondaire, au collège, à la Ligue américaine et à la Ligue nationale en trois ans. C'est très rapide», a conclu l'entraîneur-chef du Canadien.