Le Canadien a remis mercredi 28 bourses de 1000$ à de jeunes hockeyeurs féminins et masculins chapeautés par la Fondation de l'athlète par excellence du Québec. C'est la troisième année que le Tricolore s'implique dans la Fondation, ayant investi 100 000 $ sur trois ans en 2008.

Les lauréats - des joueuses de l'Équipe du Québec âgées entre 15 et 18 ans ainsi que des joueurs du Midget AAA - se démarquent autant sur la glace que dans leurs études secondaires ou collégial.

Par le passé, la future olympienne Marie-Philip Poulin ainsi que le premier choix du Canadien en 2009, Louis Leblanc, ont été reconnus par la Fondation.

«C'est après avoir vu l'Université de Moncton remporter deux championnats universitaires canadiens avec 14 Québécois dans leur formation que l'on a réalisé qu'il fallait travailler à ne pas perdre nos athlètes», a expliqué Claude Chagnon, le président de la Fondation qui fête cette année son 25e anniversaire.

Mais alors, comment M. Chagnon juge-t-il le départ de Louis Leblanc pour l'Université Harvard?

«J'approuve son choix, mais j'aurais préféré qu'il prenne cette décision au Québec, a-t-il répondu. En fait, je souhaiterais que l'on puisse avoir un meilleur calibre universitaire.

«Je sais que cela peut entrer en compétition avec le junior majeur. Mais si des universités comme Laval ont été capables d'initier un tel niveau au football et un tel sentiment d'appartenance, il n'y a pas de raison que l'on n'arrive pas à faire la même chose avec le hockey.»

David Perron et Twitter

À l'instar de plusieurs clients de l'agent Allan Walsh, David Perron s'est mis à l'heure des médias sociaux. Le joueur québécois a non seulement sa propre page Facebook, mais plus de 4600 personnes suivent ses commentaires sur Twitter.

«Je passe entre 15 et 20 minutes par jour sur Twitter et Facebook, surtout lorsqu'on est à domicile, a précisé Perron. Ça me permet de me rapprocher des partisans. Je trouve que c'est quelque chose qui nous manque dans la Ligue nationale...»

Backes préfère être négligé

Le robuste David Backes, des Blues de St-Louis, fait partie de la vague de jeunes loups que Brian Burke a retenu au sein de l'équipe olympique des États-Unis. L'ailier de 25 ans ne sera l'unique représentant des Blues aux Jeux puisque le jeune défenseur Erik Johnson y sera également.

Le vétéran Keith Tkachuk a toutefois été ignoré.

«La victoire des États-Unis aux Mondiaux juniors et celle au tournoi des moins de 18 ans sont inspirantes pour nous, mais elles nous mettent pas mal de pression», a lancé Backes avec un sourire.

«Sérieusement, j'aime notre position de négligés aux Jeux olympiques, car justement cela nous ôte de la pression. Ça va être plus facile pour nous d'entrer dans notre match.

«Nous n'avons pas la force de frappe du Canada, mais si nous jouons un style de jeu agressif et que l'on met de la pression sur le porteur adverse, on va se donner des chances de l'emporter.»

Steen à pleine vapeur

L'attaquant Alexander Steen est en train de ressusciter sa carrière.

Après avoir récolté 45 points à son année recrue avec les Maple Leafs de Toronto, le fils de Thomas Steen n'a jamais été en mesure de surpasser ce total. Mais voilà que quatre ans plus tard, la bête sort de sa tanière.

Steen avait inscrit 15 points à ses 15 derniers matchs avant d'affronter le Canadien.

«Alex se nourrit de sa propre production, qui lui est venue par le biais de l'avantage numérique et du fait qu'il s'est mis à utiliser davantage son lancer, a expliqué l'entraîneur Davis Payne.

«C'est un joueur intelligent qui comprend le jeu dans les deux sens de la patinoire. Mais le fait qu'il se sente bien et qu'il connaisse du succès sur l'attaque à cinq se traduit par un meilleur jeu à forces égales.»