Les célébrations de la Coupe Stanley n'étaient amorcées que depuis deux semaines que Sidney Crosby était déjà à la recherche de l'antidote aux maux liés au lendemain de veille d'une conquête.

Le capitaine des Penguins de Pittsburgh était en vacances avec son coéquipier Maxime Talbot peu de temps après le septième match de la finale à Detroit, et il envisageait déjà la prochaine saison.

«Nous revenions à peine sur terre à la suite des célébrations et il disait déjà 'refaisons-le de nouveau', a confié Talbot. C'est ce qu'il avait en tête. Sid est la principale raison pour laquelle nous ne connaissons pas de baisse de régime cette saison.»

Effectivement, les Penguins démontrent qu'ils sont plus affamés que jamais de remporter la coupe de nouveau. Les champions trônent pas très loin du sommet de l'Association Est, avec un dossier de 25-11-1.

«Il n'aurait jamais toléré connaître lui-même ou que nous connaissions un mauvais début de saison, a ajouté Talbot. Nous ne sommes pas rassasiés comme groupe.»

Les Penguins sont résolument tournés vers l'avenir. Mis à part la bannière qu'on a hissée au plafond du Mellon Arena et la petite réplique de la coupe qui s'empoussière dans le vestiaire, rien ne laisse croire qu'ils sont les champions en titre.

Les rouages importants de l'équipe - les Crosby, Evgeni Malkin, Jordan Staal, Brooks Orpik et Marc-André Fleury - sont sous contrat jusqu'à la fin de la saison 2011-12, au minimum.

«La bonne entente dans le groupe est la même. Rien n'a changé, les liens sont très solides, a commenté le gardien Fleury. Les nouveaux arrivants se sont bien greffés.

«Tout le monde s'entend bien. J'estime qu'on prouve sur la glace qu'on peut l'emporter de nouveau. C'est ce qui compte.»

Le principal obstacle qui se dresse devant les Penguins dans le moment sont les Devils du New Jersey, qui les ont vaincus pour la troisième fois de la saison déjà, lundi.

Malgré cela, les Pens se sont entraînés avec énormément d'enthousiasme, mardi.

«Nous avons acquis de l'expérience, a mentionné Talbot. Nous sommes plus détendus après avoir perdu un match comme celui de lundi. Nous savons que ce n'est pas la fin du monde, qu'il y a encore loin de la coupe aux lèvres.»

Un des atouts des Penguins est qu'ils ont évité les longues séquences d'insuccès. L'équipe n'a connu qu'une série de plus de deux défaites depuis l'arrivée en poste de Dan Bylsma à la barre, le 15 février - et la séquence de quatre défaites s'est produite au début de novembre quand les champions étaient affectés par les blessures.