Il y a toujours eu des observateurs pour s'interroger sur la santé mentale de Chris Chelios, qui dispute toujours des matchs de hockey professionnel malgré la quarantaine.

Ils doivent croire qu'il est carrément fou actuellement.

Un mois seulement après son 48e anniversaire de naissance, Chelios occupe un poste à la ligne bleue des Wolves de Chicago, de la Ligue américaine de hockey. Et il n'est pas anxieux à l'idée de revenir dans la LNH - Chelios a indiqué qu'il avait refusé une offre pour se joindre à une formation de la LNH il y a une semaine et demie parce qu'il ne souhaitait pas être parmi les derniers de la hiérarchie en défensive.

«Il faudrait une situation particulière (pour s'entendre avec une formation de la LNH), a déclaré Chelios, en marge du match de vendredi entre les Wolves et les Marlies de Toronto. Je ne lèverai pas le nez sur une offre, mais j'aime ma situation ici à Chicago. C'est bien mieux d'être un des quatre premiers défenseurs ici que d'être le septième d'une équipe de la LNH.»

Comment expliquer autrement sa fébrilité à l'aube du week-end? Après le match de vendredi soir à Toronto, Chelios et les Wolves effectueront une randonnée de six heures pour atteindre Cleveland, où ils affronteront Lake Erie samedi. L'après-midi suivant, les deux formations croiseront de nouveau le fer.

C'est une chose pour les espoirs Riley Holzapfel, Arturs Kulda ou Spencer Machanek de participer à trois matchs en autant de jours avec l'espoir d'être rappelé par le grand club, c'en est une autre pour le triple vainqueur de la coupe Stanley de le faire simplement pour le plaisir.

Chelios reconnaît que la vie dans l'AHL vient avec ses propres défis.

«Vous devez vraiment vous organiser par vous-même afin de vous préparer pour ces matchs, a dit Chelios. C'est malheureux parfois avec le voyagement. Ce n'est pas comme dans la LNH, où vous êtes pris en charge et gâtés pourris. Mais j'ai déjà fait cela, dans le junior.

«Si vous devez payer maintenant pour la carrière que vous avez eue dans le passé, ce n'est pas si grave, a-t-il ajouté. Je m'amuse. Et puis ces jeunes joueurs me donnent l'énergie nécessaire pour continuer.»