Alexander Ovechkin était de retour devant ses partisans, vendredi, pour la première fois depuis qu'il a dû s'absenter pendant six matchs en raison d'une blessure à l'épaule gauche. Depuis le début de sa carrière, il n'avait jamais manqué autant d'action.

«Ça a été défi de nous débrouiller sans lui», a reconnu son joueur de centre Nicklas Backstrom.

«Si on veut remporter la Coupe, on va avoir besoin de l'effort maximal de chacun et on l'a montré pendant qu'il n'était pas là. Bien sûr, ce n'est pas parce qu'il est revenu que l'on ne peut pas s'améliorer encore!»

Mais de l'avis de l'entraîneur Bruce Boudreau, les Caps n'ont pas à «apprendre à gagner» sans Ovechkin.

«Ce serait dur pour moi d'admettre que c'est une bonne chose de jouer sans le meilleur joueur au monde, a indiqué Boudreau. Ça a forcé d'autres joueurs à élever leur jeu et si ça peut nous aider à long terme, tant mieux.

«Mais on ne veut jamais voir Alex en dehors de la formation parce qu'il nous apporte tellement de choses.

«Cela dit, on a quand même gagné quatre parties de suite en son absence et l'on a été dans le match lors de nos deux revers contre les Devils du New Jersey.»

Perreault fait le travail

Le jeune Mathieu Perreault, un choix de sixième ronde des Capitals en 2006, disputait face au Canadien son huitième matche dans la LNH. Le centre de 21 ans, qui a évolué pour le Titan d'Acadie-Bathurst, s'est révélé une belle surprise jusqu'ici avec deux buts et cinq points en sept matchs. «Ils m'ont dit que si je continuais à démontrer la même énergie, le même travail, et que j'amassais quelques points, ils essaieraient de me faire une place», a raconté Perreault. Et il est vrai que le joueur de 5'10 et 174 livres a su attirer l'attention de ses patrons. «On peut voir pourquoi il a déjà le joueur par excellence de la LHJMQ, a noté Bruce Boudreau. Il fait le travail en raison de sa volonté. Il est rapide, difficile à frapper et il crée des choses.»

Cammalleri et Boudreau: une admiration mutuelle

Michael Cammalleri nous a déjà confié que Bruce Boudreau avait eu une grande influence sur sa carrière à l'époque où celui-ci le dirigeait dans la filiale des Kings de Los Angeles. Il a d'ailleurs profité de la visite du Tricolore à Washington pour aller lui serrer la pince. L'entraîneur des Caps ne tarit pas d'éloges à l'endroit de Cammalleri. «J'ai toujours adoré son sens du hockey, a dit Boudreau. C'est un toujours très intelligent. Je l'ai coaché pendant trois ans et je l'utilisais dans toutes les situations. Mike sait trouver les trous, il a bien sûr un excellent tir sur réception, mais aussi une bonne vision. Il n'a pas le physique le plus favorable ou le coup de patin le plus explosif, mais sa confiance en lui a fait en sorte qu'il n'a jamais laissé ces facteurs-là l'empêcher d'être un très bon joueur dans cette ligue.»