Dans un match classique qui se termine avec un pointage de 1-0, il faut que les deux gardiens connaissent un bon match. Cela a été le cas pour Mikka Kiprusoff et Jaroslav Halak.

Et, il faut surtout un héros. Or, Jarome Iginla est très confortable dans ce rôle. Le capitaine des Flames est l'homme des grandes occasions pour son équipe. Il a démontré encore une fois qu'il pouvait trancher ce genre de débat.

Une question de force

Le premier engagement a été passablement partagé puisque les Flames ont profité d'une de leurs cinq chances de marquer tandis que le Canadien a été frustré lors de ses quatre occasions par Mikka Kiprusoff. D'autre part, la lourde brigade défensive des Flames a empêché l'accès aux retours de lancers. Si les Flames ont pu se donner une priorité d'un but, c'est grâce à la force physique de Jarome Iginla. Le capitaine des Flames a pu garder le contrôle de la rondelle le long de la rampe pour acheter du temps. Ensuite Iginla s'est servi de son tir puissant pour ouvrir la marque. Chapeau à ce grand joueur!

Un match pour un homme

Il n'y a pas eu de but en période médiane, mais les mises en échec ont été nombreuses. La plus violente collision est survenue lorsque Dion Phaneuf, qui d'autre, a envoyé Tomas Plekanec en vol plané. Du côté du Canadien, le jeune Ryan White a été le chef de file avec cinq mises en échec après 40 minutes, suivi d'Andrei Kostitsyn (4). Et, non, ce n'est pas une erreur de frappe ! Dans ce genre de match, c'est évident qu'on ne parle pas d'une soirée de tout repos pour les arrières puisque les Flames aiment lancer la rondelle profondément pour ensuite exercer une pression sur les défenseurs. Or, au terme du deuxième engagement, Roman Hamrlik (2) avait été le seul à commettre des revirements. À l'autre bout, les arrières des Flames avaient fauté en six occasions ce qui explique l'avantage 5-2 du Canadien pour les chances de marquer en deuxième période. Mais encore une fois, Kiprusoff a été solide et les joueurs du Canadien n'ont toujours pas eu accès aux retours de lancer.

Des chances, mais

Les deux équipes ont obtenu quatre chances de marquer en troisième période. C'est tout à l'honneur des deux brigades défensives. Mais une défaite c'est une défaite. Le Canadien a beau dire qu'il a bien joué défensivement, il doit trouver le moyen de marquer des buts. Or, la grosse ligne a travaillé fort, mais les arrières des Flames, possiblement le meilleur groupe de la LNH, ont dominé aux abords de leur filet.