Chris Chelios pourrait refaire surface dans la LNH cette saison.

Le directeur général des Coyotes de Phoenix, Don Maloney, est en manque criant de défenseurs et il envisage de se rendre à San Antonio afin de voir à l'oeuvre le défenseur âgé de 47 ans en chair et en os, vendredi soir.

Chelios évolue actuellement chez les Wolves de Chicago dans la Ligue américaine de hockey, et il suscite l'intérêt de quelques équipes.

«Nous ne lui avons pas parlé, a indiqué Maloney, mardi, en marge de la réunion des directeurs généraux de la LNH.

«Il est un nom parmi d'autres, un défenseur droitier naturel, on se dit donc qu'il faut voir. Il y a une semaine à peine, nous étions en santé. Une semaine plus tard, on a perdu les services de deux de nos six défenseurs.»

Ed Jovanovski et Zbynek Michalek sont hors de combat en raison de blessures.

Un autre joueur autonome suscite de l'intérêt chez plusieurs équipes. Il s'agit de Peter Forsberg.

Le Suédois tente un autre retour à la compétition. Il a joué trois matchs pour son pays dans un tournoi dernièrement. Le conseiller de Forsberg, Don Baizley, frayait dans l'entourage des directeurs généraux, mardi, ayant discuté avec quelques-uns d'entre eux.

Vancouver, Boston, Philadelphie et les Rangers de New York ont tous manifesté leur intérêt publiquement.

«J'ai déjà dit: «qui ne serait pas intéressé par un Peter Forsberg en santé?'», a affirmé le DG des Flyers de Philadelphie, Paul Holmgren. Je ne sais pas s'il est en santé. Je sais qu'il a joué dernièrement en Europe et nous avions quelques recruteurs là-bas.»

La première journée de réunions a été peu fructueuse. Un groupe a recommandé qu'on ne touche pas à la règle du trapèze qui restreint la capacité des gardiens de manier la rondelle derrière leur filet. La règle a été adoptée au retour du lock-out et le DG des Sharks de San Jose, Doug Wilson, a suggéré qu'on devrait la revoir. Il n'était pas fâché de voir que ses homologues ont choisi le statu quo.

«Il n'y a pas une grande volonté de changement, a-t-il constaté. Ça ne me dérange pas parce que vous devez avoir à l'esprit que si vous changez une chose, ça peut avoir des conséquences sur une ou deux autres.»

Le sujet qui va assurément retenir l'attention, mercredi, est celui ayant trait aux coups portés à la tête.

Le DG des Hurricanes de la Caroline, Jim Rutherford, fait partie de ceux qui favorisent une règlementation plus sévère.