Kyle Chipchura et Gregory Stewart patinent sur une glace de plus en plus mince.

Le premier, qui avait pourtant disputé quelques matchs corrects la semaine dernière, s'est vu préférer Tom Pyatt face aux Bruins de Boston, jeudi.

Et le même scénario pourrait se répéter samedi face au Lightning de Tampa Bay.

Si c'est ce que l'on a vu de mieux de Chipchura jusqu'ici et que Jacques Martin lui cherche un remplaçant, c'est mal barré.

Stewart, lui, a cédé sa place à Ryan White, un autre joueur qui disputait son premier match dans la LNH.

Martin veut voir si les deux recrues peuvent devenir des solutions à long terme sur le quatrième trio du Canadien.

«Ils ont apporté de l'émotion et de l'intensité, ils ont terminé leurs mises en échec et ont joué à l'intérieur du système, a expliqué l'entraîneur. J'avais confiance en leur trio.

«Quant à Stewart et Chipchura, ce sont deux joueurs qui essaient encore de s'établir au niveau de la LNH. Mais après avoir regardé les statistiques, j'ai jugé que c'est Pyatt et White qui pouvaient nous aider le plus.

«Est-ce qu'ils pourront soutenir le rythme? C'est la question. Mais on va leur donner leur chance.»

Les statistiques dont parle Martin ne sont pas très flatteuses à l'endroit de Chipchura et Stewart. Le premier n'a aucun point en 13 rencontres et il affiche le pire différentiel de l'équipe à -8.

Quant au second, il n'a joué que quatre matchs, mais il n'a qu'une seule mise en échec en moyenne par rencontre, ce qui est nettement insuffisant pour un joueur de son profil.

Pourtant, Stewart n'avait pas l'air préoccupé, vendredi, par le fait de s'entraîner comme septième défenseur pendant que White et Pyatt oeuvraient sur le quatrième trio.

«C'est la quatrième fois déjà qu'on me fait pratiquer à la ligne bleue et j'ai été l'attaquant de trop à plusieurs reprises cette saison», a indiqué Stewart en haussant les épaules.

«Si je commence à penser à ces choses-là, je vais douter de moi et ce ne sera pas bon.

«Je savais dès le début de la saison que j'allais être dans une position précaire. C'est à moi de travailler à regagner ma place dans la formation.»

Bonne chance.