Carey Price a volé une victoire à Boston alors que les Bruins ont multiplié les chances de marquer avant d'égaler la marque dans la dernière minute de la rencontre.

Il faudra s'habituer à ce genre de match sur les patinoires étrangères où l'adversaire mandate ses meilleurs éléments défensifs pour freiner le trio de Brian Gionta, Scott Gomez et Mike Cammalleri. À Boston, c'est le duo d'arrières de Zdeno Chara et Derek Morris qui a accompli ce travail à merveille. Dans les circonstances, il faudrait que le jeu de puissance produise davantage. Mais cet élément de l'attaque du Canadien est en panne sèche.

La loi, c'est la loi

Les partisans du Canadien n'ont sûrement pas apprécié que l'arbitre François St-Laurent refuse un but à Glen Metropolit en début de match, mais il a rendu la bonne décision parce que Max Pacioretty est entré en contact avec le gardien Tim Thomas dans sa zone protégée. C'était seulement partie remise pour Metropolit qui a inscrit le seul but du premier engagement. Sur ce but, on a aimé le travail en zone défensive de Ryan White. Son bon positionnement a permis une récupération et une contre-attaque. On dira qu'Andrei Kostitsyn a été chanceux puisque l'arrière des Bruins Dennis Wideman a trébuché en zone centrale. Je préfère retenir la belle intensité de Kostitsyn qui a disputé son meilleur engagement depuis belle lurette. Finalement, Metropolit a marqué parce qu'il a foncé dans la zone payante, battant Matt Hunwick de vitesse. En terminant, on a bien aimé voir les jeunes Tom Pyatt, White, Kostitsyn, Mathieu Carle sur la patinoire dans la dernière minute de la première période. Jacques Martin les a récompensés pour leur bon travail.

Le jeu d'impuissance

En période médiane, les Bruins ont joué pendant 3:57 minutes avec l'avantage d'un homme et ils ont été incapables d'en profiter. La pire attaque massive de la LNH a donc été blanchie à ses 19 dernières occasions. Chez le Canadien, l'attaque massive n'est guère plus reluisante puisqu'elle a raté ses deux chances dont un avantage de deux hommes pendant 50 secondes. Le jeu de puissance du Canadien revendique un petit but à ses 17 dernières tentatives. Lors de cet engagement, il faut souligner le travail des deux gardiens, surtout Price qui a réalisé 17 arrêts. Thomas, lui, a arrêté 12 rondelles dont l'arrêt du match face à Brian Gionta.

Finalement

Après 192:06 minutes et 100 lancers, les Bruins ont marqué leur premier but depuis le filet inscrit par Vladimir Sobotka en troisième période à Edmonton. Sur ce jeu, Patrice Bergeron a tout d'abord gagné une mise en jeu en zone offensive face à Tomas Plekanec qui revendiquait une moyenne de réussite de 61%. Après son gain, Bergeron a foncé vers le filet où il a profité d'un rare retour de lancer pour marquer. La présence du géant Chara devant le filet a fait toute la différence. Mais, après que la prolongation n'ait pas fait de maître, Cammalleri a tranché en fusillade pendant que Price fermait la porte.