Sidney Crosby ne s'excusera pas d'avoir raté la poignée de main traditionnelle avec les joueurs des Red Wings de Detroit à l'issue de la septième rencontre de la série finale de la Coupe Stanley, vendredi.

Il a précisé qu'il n'avait pas réalisé que ses adversaires avaient quitté la patinoire alors qu'il faisait la queue pour réaliser ce geste protocolaire.

A la suite de la victoire de 2-1 des Penguins de Pittsburgh au Joe Louis Arena de Detroit, vendredi soir, Crosby a dû répondre aux nombreuses demandes d'entrevues, faire l'accolade à ses coéquipiers et aller chercher la coupe Stanley sous les yeux du commissaire de la LNH, Gary Bettman.

Le numéro 87 célébrait le triomphe des Penguins lorsque le capitaine des Red Wings, Nicklas Lidstrom, Kris Draper et plusieurs joueurs clés de la formation du Michigan se sont dirigés vers le vestiaire de l'équipe.

Crosby a indiqué qu'il avait serré la main de la moitié des joueurs des Red Wings, incluant celles du gardien Chris Osgood et de l'entraîneur Mike Babcock. Ce dernier l'a d'ailleurs félicité pour son leadership.

Ce n'était cependant pas suffisant au goût de Draper.

«Nick attendait, et attendait, et Crosby ne s'est jamais présenté pour la poignée de main, a-t-il déclaré. C'est ridicule, particulièrement lorsqu'il s'agit du capitaine.»

Le capitaine des Penguins a indiqué que cette suggestion ne faisait aucun sens, puisque la poignée de main protocolaire était la chose la plus facile à faire après la conquête de la coupe Stanley, selon lui.

Il a ajouté que la situation était différente du côté des perdants, et qu'il avait vécu une situation semblable l'année précédente lorsque les Penguins s'étaient inclinés en finale au Mellon Arena de Pittsburgh face aux mêmes Red Wings. En conséquence, il comprenait pourquoi les joueurs de Detroit s'étaient éclipsés de la patinoire rapidement après la défaite finale.

«Je n'ai aucun regret, a répété Crosby. J'ai déjà été du côté des perdants, et ce n'est vraiment pas plaisant d'être là. Mais ça ne change rien. On doit échanger les poignées de main, peu importe l'identité des gagnants.»