Le Canadien pourrait avoir fait un bon coup en embauchant le Suédois Mikael Johansson, la semaine dernière.

Ça semble du moins l'avis de Jim Nill, le directeur général adjoint des Red Wings de Detroit, l'équipe qui avait repêché Johansson en neuvième ronde en 2003.

«Même si nous détenions les droits sur lui, Mikael ne s'était pas développé suffisamment pour qu'on lui fasse signer un contrat, a raconté Nill. Il est donc devenu joueur autonome, mais ses habiletés ont continué de progresser. Aujourd'hui, il est devenu un espoir légitime.»

L'amélioration de Johansson a été si visible que les Wings ont voulu l'embaucher à titre de joueur autonome. «Sauf qu'il a jugé qu'il aurait de meilleures occasions avec d'autres équipes, a précisé l'adjoint de Ken Holland, à Detroit. Malheureusement, les équipes ne peuvent pas signer de contrat à tous les joueurs qu'ils repêchent. En vertu de l'ancienne convention collective, il serait toujours resté sur notre liste de réserve et on l'aurait laissé se développer.» Johansson est décrit comme un joueur avec de bonnes mains qui, sans être doté d'habiletés offensives à tout casser, serait en mesure d'aider une équipe de la LNH au sein de l'un des trois premiers trios.