C'était la soirée des unités spéciales alors que trois des six buts ont été inscrits en avantage numérique. On savait en début de série que les Red Wings de Detroit étaient vulnérables en infériorité numérique.

Or, les Penguins ont profité de deux de leurs troisavantages pour marquer. Grâce à leur septième victoire en neuf matchs à domicile, ils ont relancé la finale. 

Mauvaises punitions

Le vent a tourné en quelques occasions en première période. Les Penguins ont entrepris le match en force et ils ont provoquédes revirementsavecunéchecavant intense et une poursuite acharnée de la rondelle. Maxime Talbot a ouvert le pointage avec un tir sur réception à la suited'unebellepassedureversd'Evgeni Malkin. Ce jeu a été le résultat d'une rondelle récupérée par Kris Letang à la suite d'une perte de possession de Niklas Kronwall. Pressé, même un grand défenseurcommeNicklasLidstrompeut commettre des revirements. Puis, Bruce Orpik a redonné vie aux Red Wings en se sortant inutilement de position sur le but d'Henrik Zetterberg pour ensuite écoper d'une mauvaise punition qui a mené au but de Johan Franzen. Mais les Penguins n'ont pas eu l'exclusivité sur les mauvaises punitions puisque Daniel Cleary a commis une infraction derrière le filet des Penguins, à 200pieds de son but.Évidemment, Letangaprofitédujeu de puissance pour égaler la marque.

Le chat et la souris

Il n'yapas eu de but enpériodemédiane, mais ce n'est pas l'action qui a manqué. Les Red Wings ont dominé 14-4 au chapitre des tirs au but. Il faut tout particulièrement souligner le travail en attaque de Marian Hossa, qui avait pris une option d'achat sur la rondelle. Cette domination des Wings nous a incités à réfléchir sur le petit jeu du chat et de la souris auquel se sont livré les deux entraîneurs. Avec l'avantage de la patinoire, Dan Bylsma voulait opposer Jordan Staal à Zetterberg tandis que Mike Babcock préférait l'utiliser face à Sidney Crosby. Babcock a gagné en changeant ses joueurs au vol. De plus, il a réussi à mandater son duo d'arrières formédeLidstromet Brian Rafalski pour affronter Crosby.

Obstruction flagrante

Les arbitres Paul Devorski et Dennis Larue ont donné la chance aux joueurs de déterminer le gagnant en utilisant avec parcimonie leur sifflet. Mais ils ont tout de même sévi lorsque la situation exigeait une punition. Ainsi, Jonathan Ericsson a commis une obstruction flagrante en troisième période et on lui a montré le chemin du cachot pour deux minutes ou moins.Il y est resté seulement 85 secondes puisque Sergei Gonchar a finalement mis fin à la torture infligée auxWings, qui n'ont jamais quitté leur territoire.