Les Red Wings de Detroit vont saluer le retour au jeu du capitaine Nicklas Lidstrom, samedi, à l'occasion de l'ouverture de la finale de la Coupe Stanley contre les Penguins de Pittsburgh.

Le vétéran défenseur, incommodé par une blessure «au bas du corps», a paru à l'aise au cours de la séance d'entraînement de l'équipe au Joe Louis Arena, vendredi. On ne peut pas en dire autant du joueur de centre Pavel Datsyuk, blessé à un pied, qui traînait visiblement de la patte.

En conférence de presse, l'entraîneur Mike Babcock a indiqué que les défenseurs Lidstrom et Jonathan Ericsson, qui a subi une appendicectomie mercredi, vont être de la partie. Babcock a toutefois ajouté que dans le cas de Datsyuk, une décision sera prise tout juste avant la mise au jeu initiale.

«Je prends du mieux, c'était agréable d'être de retour à l'entraînement avec mes coéquipiers, a commenté Datsyuk, qui a raté les trois derniers duels de la finale de l'Association Ouest contre les Blackhawks de Chicago. J'aimerais que la guérison se fasse plus vite, mais je n'écarte pas la possibilité de jouer. On va voir samedi matin comment je me sens.»

Le vétéran attaquant Kris Draper était également de retour à l'entraînement, après avoir manqué les deux derniers matchs de l'équipe en raison d'une blessure à l'aine.

«Je suis confiant d'être prêt à jouer, a-t-il dit. Je veux m'assurer d'être en parfaite santé. Je ne reviendrai pas si je juge que je ne peux pas aider l'équipe.»

Datsyuk a pris part à peu d'exercices tandis que le capitaine Lidstrom, qui serait incommodé par une blessure à une jambe, a patiné en compagnie de son partenaire Brian Rafalski.

«C'a été difficile de suivre le déroulement des deux derniers matchs des gradins, a mentionné Lidstrom, qui n'avait jamais manqué d'action en séries de la Coupe Stanley. Mais je me sens beaucoup mieux et je suis prêt à revenir.»

Ericsson, lui, n'a pas patiné par mesure de précaution. Il n'affichait pas une grande forme devant la presse, vendredi après-midi.

«Je vais essayer de patiner samedi matin. On m'a dit que je ne risquais rien. Jeudi, je ne me sentais pas très bien. J'avais des hauts le coeur, presque envie de vomir. Mais ça va mieux.»

Les Penguins avantagés

Les Red Wings vont amorcer la finale amochés. Ils auraient préféré que le début de la série soit repoussé de quelques jours afin de se refaire une santé.

«On est en présence de deux des meilleures équipes de hockey au monde. On aurait pu faire lever davantage l'intérêt, a argué Babcock. Au football, la NFL, qui est une grosse machine promotionnelle, s'accorde deux semaines de répit avant la présentation du Super Bowl.

«Je faisais remarquer à quelqu'un ce matin (vendredi) que j'aurais pu aller à la chasse à l'ours entre des matchs au cours de chacune des trois premières séries», a-t-il lancé à la blague.

Chez les Penguins, on est contents que l'action s'ébranle en fin de semaine. On ose croire que c'est un avantage pour eux de disputer les trois premiers matchs de la série en l'espace de quatre journées (samedi, dimanche et mardi).

«Je souhaitais que les Red Wings l'emportent mercredi parce que l'attente aurait été interminable, a mentionné l'attaquant Maxime Talbot. J'avais déjà des papillons au ventre et j'aurais été incapable de tenir en place pendant une autre semaine.»