Les Hurricanes doivent beaucoup de leur succès lors des présentes séries à leur opportunisme, eux qui ont triomphé plus d'une fois à la suite de fins de matches dramatiques.

Un gain de 3-2 en prolongation, mercredi, leur a permis de prendre une avance de 2-1 dans leur série de deuxième tour contre les Bruins.

«Nous savons garder notre sang-froid, a mentionné le capitaine Rod Brind'Amour, qui a été un rouage important lors de la marche des siens vers la coupe Stanley, en 2006. Nous ne sommes pas trop déstabilisés dans les situations critiques.»

Au premier tour contre le New Jersey, Tim Gleason, qui n'avait pas marqué de la saison, a décoché un tir qui a bifurqué contre un patin adverse avant de battre Martin Brodeur en prolongation, lors du deuxième match.

Deux matches plus tard, Jussi Jokinen a brisé l'égalité avec 0,2 seconde à faire en troisième. Finalement, Jokinen et Eric Staal ont marqué dans les 80 dernières secondes du match ultime, permettant aux Hurricanes de poursuivre leur route en éliminant les Devils.

Jokinen a frappé à nouveau mercredi, profitant d'un rebond à 2:48 en prolongation pour donner un gain de 3-2 aux Hurricanes.

Jokinen, qui a été soumis au ballottage par le Lightning avant d'être échangé aux Hurricanes, en février, profite au maximum de sa deuxième chance, tout comme Sergei Samsonov, Erik Cole et même l'entraîneur Paul Maurice, congédié par l'équipe en 2003 mais embauché à nouveau au mois de décembre.

Le d.g. Jim Rutherford «a ramené des joueurs qui répondent à un besoin précis, ce qui leur permet d'avoir des opportunités qu'ils n'avaient peut-être pas ailleurs,» a dit Maurice.

Les Bruins, eux, tenteront de retrouver la formule qui leur a fait gagner leurs cinq premiers matches des séries.

«Nous ne sommes pas dans le trouble. Nous sommes dans une série âprement disputée, a dit l'entraîneur des Bruins, Claude Julien. Nous avons eu des ennuis lors des deux derniers matches, mais il y a des hauts et des bas dans une saison. Il s'agit pour nous de garder notre concentration, de croire en nos capacités et de jouer en conséquence.»