Martin Biron n'est pas très préoccupé par son prochain contrat. Mais il pourrait bien en obtenir un plus gros s'il parvient à prolonger la saison des Flyers de Philadelphie avec une autre performance à couper le souffle.

Biron a permis aux Flyers d'éviter l'élimination en stoppant les 28 tirs des Penguins de Pittsburgh pour réussir son deuxième jeu blanc en carrière en séries, jeudi, dans une victoire de 3-0.

Avant le cinquième match, l'entraîneur-chef John Stevens a dit à Biron devant tous ses coéquipiers qu'il devait être excellent. Le Québécois a relevé le défi lancé par son patron en effectuant 15 arrêts au premier vingt seulement, gardant les Flyers dans le match et sapant l'énergie des partisans des Penguins.

Puis, les Flyers ont obtenu un gros but de la part d'Arron Asham, un attaquant de quatrième trio, qui les a placés en avant en deuxième. C'était tout ce dont avait besoin Biron, qui a à lui seul assuré un sixième match aux Flyers.

«On ne cherchera pas à remporter la série samedi, a déclaré Biron. On veut juste la pousser à la limite.

«Aussi importante était notre victoire de jeudi, le match de samedi l'est encore plus. On est à domicile et on doit l'emporter.»

Tout commence par la bonne musique dans le vestiaire. Peut-être du Metallica, du Disturbed ou du Drowning Pool gonflera à bloc les Flyers.

«C'est un secret. Je ne peux pas vous le dire, a dit Biron en riant. Même si je vous le disais, vous ne le sauriez pas, car je ne connais pas la moitié de ce qui joue. Une chose est sûre: ce n'est pas Olivia Newton-John.»

Biron n'a en tête que d'aider les Flyers à remporter leur première Coupe Stanley depuis 1975. Il deviendra joueur autonome après la saison, mais ne veut pas parler de son avenir.